Expériences : 4 Messages : 10 Date d'inscription : 28/10/2010
Sujet: Evènement Halloween Ven 29 Oct - 13:50
C'est Halloween !
Voyez-vous cette maison ? Elle est belle, elle est grande et pourtant elle sera celle de vos pires cauchemars. Mais comment une si somptueuse maison tient elle debout face à ce monde chaotique ? C'est simple, tout cela n'est qu'un rêve. Et pourtant, parfois les rêves semblent bien réel... Pincez-vous, mais cela ne vous réveillera pas.
Ambroise, est une belle petite fille. Elle plane inconsciente du monde qu'il l'entoure. Oui, car cette petite Ambroise attend la nuit pour vivre. C'est dans ses nombreux rêves que la petite vie. Sa vie n'a plus aucun sens sur Terre désormais. Le rendez-vous nocturne est sa clef qui ouvre la porte sur un monde de liberté dont elle est la seule créatrice.
Mais que se passe t-il lorsqu'une petite fille se nourrissant de rêves s'endort dans une cité nommée Utopia ? Pour le moment rien, mais si cette nuit tombe la nuit d'Halloween ? Voilà, nous touchons le point important. Elle a croisé notre monde avec celui de ses rêves ! De plus les héros désormais concerné par le rêve sont aussi touchés par la terrible nuit des morts. Or, c'est bien sur Terre que les défunts sont nombreux. C'est donc sur Terre que cette nuit bien précise est la plus terrifiante.
Ce fameux soir du 31 Octobre, la petite Ambroise rêve d'une maison. Celle-ci est grande, celle-ci est belle. La jeune demoiselle est alors couché sur le côté, serrant dans ses petits poings une pierre. Cette fameuse pierre s'illumina, libérant une vague de couleur au teint orangé. Ambroise, prit alors de convulsion, réalisa que ce rêve là était tout particulièrement réel. Encore plus que les nuits précédentes ! Pourtant, elle n'était pas présente dans son rêve, elle était omniprésente. Elle voyait tout, entendait tout. Elle était la créatrice des lieux. Soudain, une troupe d'aventurier tombe dans le Hall d'entrée. Tous semble sonné et à la fois endormi.
Que le rêve commence !
Organisation : Tous membres qui est validés est autorisé à participer à cet événement spécial. Nous ne réclamons pas de poste travaillé ni très long, nous vous encourageons même à faire court afin de faire avancer l'histoire et aussi à être actif. Il n'y a plus de limite autorisé, ceci est spécialement pour l'évènement... Vous avez le droit de continuer vos autres écrits, cet événement est exclusivement hors RPG. Vous vous rendez dans cette maison pas l'intermédiaire du rêve ! Vous ne pouvez pas vous souvenir des autres membre si vous les avez déjà rencontré. Il ne vous restera que de vagues images, sans pouvoir dire d'où elles proviennent.
Prochaine intervention : Le 05 Novembre, sauf si tous les membres ont fait leur entrée. Le joueur qui ne poste pas avant cette date pourra continuer par la suite, mais il faudra faire comme s'il avait posté.
Allons bon qu'est ce que je faisais ici moi ? J'étais assise sur du parquet poussiéreux dans ce qui ressemblait à une maison. Un coup d'œil rapide autour de moi me confirma qu'il y avait bien un toit au-dessus de ma tête et des murs encore debout. Bizarre... Où pouvais-je bien être ? La dernière chose dont je me souvenais c'était moi en train de m'endormir bien au chaud dans mes couvertures dans une auberge de Glad. C'était censé être ma dernière nuit dans la ville avant mon grand départ dans les Terres dévastées. Et voila qu'un truc m'avais réveillé et j'étais...Là. Mais c'était où ce "là" ? Je me relevais avec prudence et me frottait les yeux comme pour mieux y voir. Le décor n'avait pas changé. J'étais bel et bien dans le grand hall de ce qui semblait être une maison. Mais une maison que je ne connaissais pas. Aucune construction n'avait cet aspect à Glad et à l'exterieur, il n'y avait plus rien. Je regardais avec plus d'attention: du parquet en mauvais état mais entier, un vieux tapis élimé qui devait être très luxueux à une époque, un vieux lustre couvert de toiles d'araignées... Charmant. Je me tournais vers la porte d'entrée à double battant et tournais la poignée. Je tirais, poussais comme une dingue mais rien à faire, elle était scellée semblait-il.
*Mmmmh. Donc j'étais dans mon lit et voila que je suis ailleurs. Visiblement, c'est le changement brutal de position qui m'a réveillé. Je suis passée de allongée à assise comme si j'étais tombée... Bizarre tout ça.*
Je comprenais rien mais il fallait pourtant se rendre à l'évidence: pour un raison ou pour une autre j'avais atterris dans une vieille bicoque pleine de poussière et qui tenait encore debout par miracle. Et je ne pouvais pas en sortir.
-Je suis déjà pas dans la galère moi...- dis-je tout haut, tournée vers la porte vitrée qui semblait menée vers le reste de la maison.
Après une dure journée vient le sommeil. Et lorsque vient le sommeil arrive les rêves. Archimède était couché sur le lit, retraçant sa journée dans sa tête. Certains bruits ne cessaient de résonner, tandis que des images envahissaient les rétines pourtant protégés par des paupières closes. Un seul événement avait marqué le garçon au stigmate. Les habitants de cette planète parlaient de fête. Et pour être plus précis, d'Halloween. Archimède avait dès lors demandé à ce jeune homme qui n'avait pas encore atteint sa taille adulte, que représentait cette fête. Ce garçon avait répondu avec un enthousiasme perdu avec le temps, que c'était la fête des morts. Alors donc sur cette terre, on fêtait la perte des gens ? C'était bien une drôle d'idée. Chez lui, dans son autre monde, on pleurait les défunts. Revenaient-ils à la vie durant cette nuit spéciale ? Réapparaissaient-ils sous forme d'esprit ? L'attente c'était à ce moment là transformé en peur. Dès la lune levée, il s'attendait à apercevoir des morts surgirent de partout.
C'est pour cela que la nuit allait être longue.
Le noir se brouilla, les pensées s'envolèrent. Archimède devenait un homme inconscient, totalement livré à la nuit. Ceci représentait tout simplement le sommeil. Alors pourquoi, ses rêves s'agitèrent au point de sentir le vent fouetter son visage ? Après avoir rêvé de choses improbables, le garçon entama une chute qui le réveilla. Non, il ne se retrouva pas assit dans son lit, mais bien dans le vide, chutant indéfiniment. C'était effrayant, le rêve semblait devenir réalité. Puis enfin un sol apparut, sans horizon, seulement du bois de style ancien. Puis le choc, avant tout très sourd finit de l'achever. Se levant sans ressentir la moindre douleur, il observa d'un coup d'œil les alentours. Une énorme porte fermée, des fenêtres si noires qu'il ne pouvait voir dehors. De la poussière, beaucoup de poussière ! Puis cette maison semblait être celle d'une famille araignées. Puis il aperçut une jeune femme aux cheveux couleur bleu. Malgré les efforts produits par son cerveau, il ne réussit pas à se rappeler de qui pouvait-elle bien être. Il avait l'impression de la connaître. Mais après tout cela n'était qu'un simple rêve. Peut-être un cauchemar ?
C'est pour cela que le rêve allait être long.
Il tourna le dos à la pièce et fixa le mur. Tout cela semblait si réel ! Il leva sa main et se pinça la joue. Mis à part une vive douleur au visage, il ne se réveilla pas si bien sur, il était dans le monde du sommeil. Archimède secoua la tête afin de rester clair. Puis il se pinça la main, toujours rien. Autour de lui les murs grinçaient. Des poutres en bois craquaient, résonnant dans toute la pièce. Il reporta son attention sur la jeune fille. Après tout, il avait l'impression de la connaître, c'est peut-être uniquement parce qu'elle connait les lieux, ou sait ce qu'ils faisaient ici. Il la rejoignit alors.
« Bonjour, savez ce que nous faisons ici ? »
Quelques temps auparavant, n'était-il pas couché dans son lit, plongé dans ses pensées ? A réfléchir à la nuit de... Halloween ?
Il était plutôt tard lorsque Yun fit une fois de plus le chemin entre la cuisine et sa chambre, ce soir-là. Cela faisait bien 10 fois qu'elle retraçait ce chemin. Elle ne tenait pas en place. Et pourtant, sa journée été tout aussi rempli qu'à l'accoutumé. Lever, petit-déjeuner, travail, retour à la maison, déjeuner, retour au travail, de nouveau travail, de nouveau retour à la maison, détente, dîner et couché. Comme tous les jours ! Parfois venait s'intercaler une activité supplémentaire à la place de la détente. Ou bien entre le diner et le coucher. Comme tout humain normalement constitué. Bien que tout ceci soit relatif. Plus aucun humain ne devait être normalement constitué, à présent. Mais bref ! La jeune femme s'activa avec le feu dans la cheminée. La modernité ne faisait plus partie de sa vie depuis maintenant 3 ans. Environ … Elle ne savait pas si c'était le cas des autres survivants. Mais elle se contentait très bien de son équipement rudimentaire. Une fois son eau chauffée à ébullition, elle y fit infuser son thé. Puis, ceci fait, retourna une énième fois sur son lit. La chaleur de sa boisson lui réchauffa les mains par contact avec la tasse. Un petit soupir de bien-être lui échappa. Rien de mieux pour se calmer afin de dormir. Elle en but le contenu petit à petit. Puis, maintenant plongée dans une douce torpeur, elle pose la tasse sur la petite table, souffla sa bougie et emmitoufla dans ses couvertures pour sombrer immédiatement.
L'étang étincelait de mille feux. Le soleil autrefois à son zénith atteindrait bientôt l'horizon derrière laquelle il se cacherait. Jusqu'au lendemain … Ses couleurs chaudes envahissait la quiétude des lieux. Yun sentait le vent sur son visage. Visage qu'elle offrait au ciel. Elle sentait l'odeur humide de l'étendue d'eau. Et la sève des arbres qui l'entourait. Et la-bas ! La-bas, se trouvait un vieillard. Il dormait … Ou bien, il reposait ses yeux. Quel question ?! Bien sur qu'il ne dormait pas. Comme toujours un sourire soulignait la courbe de ses lèvres. Puis, ses paupières se soulevèrent. Dévoilant un regard charbon. Un regard qui s'accrocha à celui chocolat de la jeune fille. Elle lui sourit. Lui promettant de ne jamais l'oublier. C'était une promesse qu'elle lui avait fait il y a longtemps. Trop longtemps peut-être … Un bruit se fit alors entendre. Et le vieillard n'exista plus. Laissant place à la vision d'un arbre. Mais qu'était-ce que cette porte qui était gravé à l'intérieur ? Qu'est ce qui l'avait attiré vers cette porte ? Des voix ? Elle tendait l'oreille. Oui, des voix. Alors, doucement, elle s'approcha. Ouvrit la porte. Passa la tête à l'intérieur pour y voir quelque chose. Et elle tomba …
La chute fut longue. Et elle ne savait si elle dormait ou pas. Bien sur que non. On ne tombe pas dans un rêve. Sinon, c'est que c'est l'heure d'ouvrir les yeux. Alors pourquoi le sol se rapprochait dangereusement vite ? Elle tombait. C'est tout ce dont elle était sur en cette instant. L'atterrissage fut rude, mais indolore.
« Mais ... AIE ! » hurla-t-elle tout de même.
Mais quelle idée de sauter de … De quoi, exactement ? Elle leva la tête en l'air. Et c'est perplexe qu'elle y découvrit un plafond. Quoi ? Mais elle n'était pas tombé alors … Ou était-elle avant ? Aucune idée … Un regard circulaire lui apprit trois choses. Un ! Elle n'était pas seule. Il y avait déjà deux personnes dans cette pièce. Une femme et un homme. Jeunes, tous deux, mais était-ce vraiment important ? Deux ! Elle était dans une maison. Dans un grand Hall, apparemment. Assise sur un vieux tapis miteux. Et à y regarder de plus près, il n'était pas si miteux que cela. Un beau tapis, mais pas mal élimé. Il faisait sombre, tout respirait le renfermé et la poussière, et c'était grand. Les grandes maisons n'étaient pas très courante, depuis la guerre et les tempêtes. Même à Glad … Trois ! Elle n'avait rien à faire ici.
D'un geste vif, elle se releva. Non son râler. Ce qu'elle arrêta de faire, se rendant compte qu'elle s'énervait encore pour rien. Mais, pourquoi était-elle là ?! Elle qui avait eu un mal de chien à s'endormir …
« J'y crois pas. Qu'est ce qui m'est encore tombé sur le coin du nez … ? » marmonna-t-elle pour la forme.
Finalement, elle se dirigea vers les deux silhouettes un peu plus loin …
Bon alors pour ce qui est du bizarre, j'avais encore beaucoup à apprendre parce que je n'étais pas au bout de mes surprises. Moi qui pensais défoncer la porte et sortir de cette drôle de baraque, je fis littéralement un bond quand un gros truc atterrit sur le parquet. Ah tiens ! Le gros truc c'est un homme ! Génial. Non seulement j'étais Dieu sait où mais en plus j'étais en compagnie d'un membre de la gente masculine... Et il avait une tête familière sans que je puisse dire en quoi. Je le laissais regarder autour de lui, muette tant par la surprise de l'avoir vu arriver aussi brutalement que par l'absence d'envie de me manifester. Il ne m'avait peut-être pas vu... Zut, voila qu'il regarde par ici. Je soupirais intérieurement.
« Bonjour, savez ce que nous faisons ici ? »
Bon alors en plus d'être paumé, il était niais. J'avais l'air de quelqu'un au courant de quelque chose ? Je me renfrognais. Pourquoi répondrais-je à un rêve ? Il n'était réel. Des mecs qui tombent des plafonds de vieilles bicoques, ça n'existe pas.
" Tu m'as bien regardé ? J'ai l'air de savoir où je suis ? C'est plutôt à toi que je devrais demander ça. C'est toi qu'est dans mon rêve. Poses pas de questions idiotes. "
Il aurait très certainement voulu répondre...Si un autre truc lourd ne s'était pas écrasé de nouveau sur le parquet.
" Ah mais ça suffit ! Vous allez tout faire s'écrouler à ce rythme ! Et puis c'est quoi cette manie de tomber du plafond ? "
Cette fois c'était une jeune femme. Elle était toute mimi avec ses grands yeux étirés, on aurait dit un chat. Je ne savais pas si elle était humaine ou si elle était venue sur Terre par la Faille mais elle était jolie. Et elle s'était fait mal. Je me pris tout de suite d'affection pour elle. Je me prend facilement d'affection pour les filles. Surement en rapport avec les quelques épreuves désagréables que j'ai traversé. Elle n'avait pas l'air de savoir où elle était non plus. Ca refroidit ma bougonnerie envers l'inconnu. Ils étaient tous les deux vraiment vrais. Et on était tous vraiment perdu. Il était temps de faire le point. Les bras croisés, je regardais tour à tour mes deux compagnon d'aventure farfelue.
"Bon, avant que les questions ne pleuvent, on va mettre les choses à plat. Je suis visiblement arrivée la première. Puis toi, -je désignais l'homme de la tête- tu es tombé du plafond et ensuite toi - je désignais cette fois la jeune femme.- Tout ça est très très bizarre. la porte d'entrée est verrouillée. Je n'ai pas encore essayé d'ouvrir la porte qui va vers le reste de la maison. Je ne sais même pas où je suis, pourquoi je suis ici ni même comment je suis arrivée ici. J'étais bien tranquille dans mon lit et je me suis réveillée ici... Quelqu'un a une explication ou une idée de génie ?"
Archimède écouta avec intérêt les douces paroles de la jeune femme aux cheveux bleu. Elle semblait arrogante et sa réaction plutôt vulgaire n'étonna pas le garçon au stigmate. Il ne pouvait pas vraiment expliquer pourquoi, mais ce caractère lui allait très bien à la peau. Bon, elle était mignonne, légèrement désagréable, mais, car oui dans cette situation il faut un mais, elle a un caractère de cochon et c'est peu de le penser. Archimède voulut répliquer avec plus de recul afin de ne pas l'exciter encore plus qu'elle ne l'était, mais au même moment, une jeune fille tomba exactement du même plafond que lui. Certes, il n'y avait qu'un plafond. Mais pour une fois, la porte aurait pu s'ouvrir pour laisser entrer comme il se devait une si douce fille aux yeux bridés. Il voulut souhaiter la bienvenue à la fille qui hantée ses rêves d'une nuit, mais la même fille aux cheveux bleu prit la parole avant que le moindre son ne s'échappe de sa propre gorge. Et voilà, elle s'énervait encore...
Archimède mit les choses au clair dans sa tête. Avant de s'exprimer à tue tête comme celle qui faisait des commentaires à chacune de ses pensées, il fallait voir clair dans son esprit. Donc Archimède s'était couché, lui semblait-il, endormi et les rêves avaient commencés à le posséder. Puis, une chute dont le vent fouettant ses joues semblait bien réel. Quant à l'atterrissage, la douleur, si futile soit-elle, parut elle aussi réel. Toutes les données prouvent que le rêve persiste. Même si Archimède était une personne de rationnelle, il ne pouvait qu'affirmer que ce rêve semblait s'être confondu avec l'état de veille. (L'état de veille signifie être réveillé) Après cette courte analyse, Archimède répondit en s'adressant pour commencer à la fille au caractère de cochon.
« Effectivement, d'après ta détresse, tu ne sais pas, au même titre que nous tous je suppose, ce que nous faisons ici.
Il enchaîna en regardant à tour de rôle les deux jeunes femmes.
-Les éléments qui s'offrent à nous, nous montrent qu'une chose. Il semblerait que nous sommes bel et bien dans un rêve commun. Mais je pense aussi s'agit de la réalité confondu à un rêve. Peut-être le rêve de l'un d'entre nous.
Il questionna du regard chacune des deux filles.
-Quelqu'un de vous possédez la compétence nécessaire à confondre la réalité avec un rêve ? »
Bon ok … En plus de devoir se coltiner un rêve encore plus éprouvant que ce qu'elle supportait déjà la journée. Et bien oui ! Elle venait quand même de tomber d'un plafond ! Comment ? Elle n'en savait rien, mais tout de même. Bref ! En plus de devoir bosser pour sa survie la journée, elle manquait de se tuer la nuit. Dans un rêve … Mais qu'est ce que c'était que cette absurdité ?! Depuis quand manque-t-on de mourir dans un rêve, sans se réveiller et en plus, en se rendant totalement compte que l'on a failli mourir ? Ok, elle exagérait peut-être un peu, mais c'était tellement anormale cette situation. L'instant d'avant, elle était … D'ailleurs, elle ne savait toujours pas ou, impossible de s'en souvenir. Et là, elle était … ici. Dans une maison. Et le pompom, c'est que les seules personnes apte à lui répondre, n'avaient pas l'air d'en savoir plus qu'elle … Et puis, ce n'est pas qu'elle avait des aprioris mais, la femme au cheveux bleu était un peu nerveuse. Pourquoi devait-elle se faire agresser dans SON rêve ?! Bon, d'accord, elle ne se faisait pas agresser ! Elle exagérait mais son humeur commençait à s'en ressentir et puis, elle aussi s'énervait pour un rien. Elle faisait vraiment des rêves nuls … Et d''ailleurs, la question se posait. Était-ce vraiment son rêve à elle ? En même temps, il serait absurde de dire que non. Sinon, elle ne serait pas là. Mais ça marchait aussi pour les deux autres. Donc … rien n'était logique. Qui a dit que les rêves sont censés être logique ?
« Les éléments qui s'offrent à nous, nous montrent qu'une chose. Il semblerait que nous sommes bel et bien dans un rêve commun. Mais je pense aussi s'agit de la réalité confondu à un rêve. Peut-être le rêve de l'un d'entre nous. Quelqu'un de vous possédez la compétence nécessaire à confondre la réalité avec un rêve ? » demanda alors le jeune homme.
Yun le regarda avec des yeux ronds. Il était sérieusement en train de lui demander si elle possédait des pouvoirs magiques ? Ou elle ne savait quoi encore. Non, elle n'avait qu'une ouïe plus fine. Et ce n'était pas un pouvoir, pas vrai ? Elle fit passer son regard du jeune homme à la jeune femme au cheveux bleu. Puis, elle éclata de rire.
« Moi ?! », elle rit une fois de plus,« Mais moi, je ne suis qu'une pauvre humaine qui a réussi à survivre à tout ce barda. Tu m'as sérieusement demandé si JE pouvais confondre les rêves et la réalité ? » demanda-t-elle avec un immense sourire amusé.
Il était bien original celui-là. Elle le regarda de plus près. Il semblait sérieux, pourtant. D'ailleurs, il avait une tête de jeune homme sérieux. Grand, bien bâti, un visage inexpressif, des yeux bleu que Yun qualifierait de … troublant. Il avait également un marque un peu bizarre sous son œil gauche. Elle n'avait pas l'impression que c'était une tache de naissance ou quoi que se soit de semblable. C'était une marque spéciale, d'ailleurs, sa forme ne semblait pas aléatoire. Elle ressemblait à quelque chose. Quoi, elle n'en savait rien, mais c'était une forme délimitée. Peut-être qu'il ne venait pas d'ici ? La jeune chinoise savait bien que des créatures d'ailleurs étaient arrivés sur la Terre. Tous les survivants le savait ! Finalement, elle porta son attention sur l'autre femme. Elle, soit elle ne venait pas d'ici, soit elle était vraiment marginale. Des cheveux bleu et une aura éblouissante l'entourait. Non, c'était sur, elle n'était pas humaine. Même si elle en avait l'apparence … Elle était vraiment belle et elle ne semblait pas avoir la langue dans sa poche. Bon point pour elle, les femmes ne devraient jamais se laisser faire. Yun aimait déjà sa franchise.
« A part ça ! »dit-elle soudainement, « Pas d'idée de génie. Et pas d'explication, non plus. Je dormais et me voilà ici. Vous reconnaissez cet endroit ou comme moi, vous vous demandez ce qu'est ce trou à rat ? »
[Désolée de mon retard^^"... mais avant le 5 hein^^]
Le soleil se couche, plongeant le monde dans ces couleurs ténébreuses et sombres. Le voile de la nuit ne peut être plus obscure que cette nuit. Nous allons nous coucher. Le sommeil. Ce que nous redoutons le plus au monde. Les rêves ne rêvent pas. Imaginez, vous êtes un rêve, votre essence même, votre raison de vivre est le monde des rêves. Du jour au lendemain, le rêve a laissé place à la réalité, sans que vous puissiez le rejoindre. En tant que rêves, nous ne pouvons rêver. Cette vérité est un poignard planté droit dans le coeur. Une blessure insupportable dans... laquelle on rajoute du citron dedans. ... Du citron dedans ? Dis-moi, tu en a d'autres des comparaisons de ce genre Miyu ?
*Tout plein !* *On peut savoir pourquoi tu es si enjouée ?* *Et toi si taciturne ?*
Je ne suis pas taciturne Miyu, j'aimerais juste que tu me laisse un peu tranquille. La tranquillité on peut la trouver dans le sommeil. Le seul ennui c'est que le sommeil est ce que nous redoutons le plus. Un rêve n'a jamais eu le besoin de dormir. La réalité est différente. Qui sait ce qu'il pourrait arriver durant notre sommeil ? Nous ne pouvons rien faire, emprisonné par cette léthargie incontournable contre laquelle nous ne pouvons lutter. Tandis que j'entame un débat animé sur la cause de la peur du sommeil des rêves, Miyu éteint la lumière. Son lapin à la main, elle sort les ciseaux de son sac à bandoulière et les posent sur la table de chevet. Puis, après avoir enfilé un gros tee-shirt rose immonde, dans lequel elle se noie admirablement bien, elle se roule en boule dans son lit, serrant avec force Lapin contre elle, essayant de prendre le minimum de place dans le lit.
*Enya ? Tu me chantes une chanson ?*
Et voilà, c'est reparti. Il est vrai que je me rassure moi-même en faisant cela mais bon. D'une voix qui se veut douce, je commence à fredonner un petit air bien connu de Yumia. Il lui en faut peu pour sombrer dans le sommeil vide et sans rêve. Tandis que je sens son esprit s'éloigner de moi, mes yeux se ferment avec lenteur, ma voix ne devient plus qu'un murmure, qu'un souffle, pour ensuite se perdre dans le néant. La seconde d'après, je ne suis plus.
Je suis encore hébétée lorsque j'émerge petit à petit du sommeil. Miyu a les yeux grands ouverts et contemple l'immense pièce dans laquelle nous nous sommes retrouvées. Il faut peu de temps pour que sa et ma terrible pensée heurte violemment les parois de mon cerveau. Nous sommes dans un rêve. Cette réalité est véridique et incontestable. Les rêves savent très bien lorsqu'ils sont confrontés à un rêve. Peur, effroi, stupéfaction, espoir terrifiant. Un maelström de sentiments, tous plus contradictoires les uns que les autres, tempêtent avec violence dans notre esprit, manquant de nous faire sombrer dans une folie que nous préférons éviter. Et c'est justement parc que nous n'avons pas l'intention de devenir complètement détraquées, que nous arrivons à garder les pieds sur... terre. façon de parler. La pièce est immense, construite dans un bois ancien. Des grandes fenêtres recouvrent les murs, mais la salle n'en demeure pas moins sombre et oppressante. Et le pire.... c'est que nous ne sommes pas seul. Trois personnes nous font face. Formes encore indistinctes et floues, mais bel et bien ici. Nous n'avons plus l'habitude de ce genre de situations.
-Enya ! s'écrie soudainement à haute voix Miyu.
Lorsqu'elle parle à voix haute, cela veut tout dire. Et elle n'a, évidemment pas besoin qu'elle m'explique quoique ce soit pour que je comprenne ce qui cloche. Lapin n'est pas là. Déposséder un rêve d'une de ses parties. Quel crime abominable.
*Ne t'inquiète pas Miyu, on va le récupérer.* -Mais... mais... je veux retrouver Lapjn ! balbutie Miyu, à haute voix encore une fois. *Calmes-toi je te dis. Commence par aller voir les gens là-bas et demande leur.* *Tu crois ?* *Oui Miyu j'en suis sûre. N'oublie pas, nous sommes dans un rêve. Tu sais très bien ce que ça veut dire*
Hochant la tête, Miyu se relève avec difficulté et clopine vers le petit groupe.
-Excusez-moi... vous... n'auriez pas vu un lapin en peluche ?
C'est un rêve... nous sommes un rêve de la réalité. Ceci est notre élément. Il n'y a aucune raison d'avoir peur. Non ?
« A part ça ! Pas d'idée de génie. Et pas d'explication, non plus. Je dormais et me voilà ici. Vous reconnaissez cet endroit ou comme moi, vous vous demandez ce qu'est ce trou à rat ? »
Je secouais la tête quand un autre bruit sourd se fit entendre. Bon, ça commençait à faire beaucoup de monde là... Et le parquet semblait se défoncer de plus en plus. Si quelque chose ou quelqu'un tombait une fois de plus à cet endroit, sa chute serait plus longue que la nôtre. Cette fois c'était une jeune fille avec de longs cheveux roses et de grands yeux d'enfant. Elle avait l'air perdu mais le lieu n'était pas son sujet de préoccupation. Après ce qui sembla être un temps de réflexion et quelques mots bafouillés pour elle même, elle vint à notre rencontre, l'air déstabilisée:
-Excusez-moi... vous... n'auriez pas vu un lapin en peluche ?-
J'ouvris de grands yeux. Un lapin en peluche ? Elle était un peu secouée la petite. Tout à coup, un mouvement attira mon regard: un truc bougeait au plafond. Un truc noir et tout mou.
-Tiens, regarde, c'est pas lui ton lapin ?-
Il y avait bien un lapin en peluche qui pendouillait du plafond. Il avait un patte prise dans le plâtre fissuré. Comme si on avait fabriqué la maison n y intégrant le lapin. C'était bizarre... Un lapin en peluche qui pendouille à plus de 2m de haut. C'est bête, on aurait été dans une maison normale, on aurait pu aller le récupérer mais là, ça faisait un peu haut quand même. Mais à quoi je pensais moi ? C'était pas l'heure de rêver. Il était temps de s'organiser. On était quatre à tomber du plafond et ça sentait pas bon par ici. Quelque chose de mauvais se tramait. Je croisais le bras, bien décidée à mener toute cette troupe s'il le fallait mais pourvu qu'on ne reste pas ici. Pour commencer, des présentations.
-Bon, écoute. -je m'adressais à la petite bouille aux cheveux roses.- On va le décrocher ton lapin, t'en fais pas. Mais avant, je voudrais qu'on se présentent tous et qu'on disent ce qu'on est capables de faire. J'ai comme le sentiment qu'on va devoir rester un moment ensemble, du moins, jusqu'à ce qu'on sorte d'ici.-Je me tournais vers les autres - Je pense que vous aussi vous vous en doutez. Alors faisons connaissance. On travaille mieux en connaissant les aptitudes de chacun. Je commence: je m'appelle Azulla, je suis Arélienne. Mon pouvoir n'est que défensif. Je peux envouter toutes personne du sexe opposé pour qu'il soit à me pied, doux comme un agneau. Ça ne marche pas sur les femmes ni sur les personnes qui nourrissent envers moi une haine particulière. Mais pour me haïr encore faut-il me connaitre. La haine généralisée, je peux la contrer. Et ça agit sur les animaux. Ils se calment quand je suis là et me laissent passer comme si j'étais l'une des leur. C'est tout.-
J'étais avec deux femmes et un homme à l'air un peu absent à cause de ses yeux trop pâles pour être normaux. A quoi bon cacher mon pouvoir. Il n'était d'aucune utilité ici et si je voulais qu'ils se présentent, je devais commencer. Je jetais un coup d'oeil rapide au lapin. Étrange quand même. C'était comme si il était tombé à la suite de sa propriétaire et que le plafond s'était refermé trop vite, emprisonnant sa patte.
Le Narrateur
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Sujet: Re: Evènement Halloween Sam 6 Nov - 20:51
Sans que personne n'ai pu répondre quoi que ce soit, une rire frais retentis comme l'écho d'une grotte. Une petite fille riait aux éclat, quelque part loin au-dessus des têtes des aventuriers. La situation semblait beaucoup l'amuser.
-Vous en faite des têtes ! Vous devriez voir ça. J'ai bien choisi on dirait. Bienvenu dans mon monde ! Vous êtes ici dans le seul but de me divertir. Comme vous le savez peut-être, ce soir est un peu spécial. Démons, monstres et âmes tourmentées sont de sortie. J'espère que vous vous amuserez bien!- dit-elle en riant.
Après un petit silence, un raclement de gorge se fit entendre puis la voix reprit.
-Mais je n'aime pas comme vous êtes habillés. Des guerriers se doivent d'être bien vêtu, pas comme si ils venaient de sortir du lit. C'est pourquoi, mes petites poupées, je vais vous trouver des vêtements un peu plus classe. Et comme vous allez devoir affronter mes bêbêtes et bien d'autres choses, il vous faut au moins de quoi vous défendre, histoire de préserver votre vie encore quelques heures.-
Un puis de lumière sans source apparente descendit sur Yun. Elle était placée juste au centre de la colonne de lumière dorée dans laquelle des centaines de milier de particules volaient comme autant de fées minuscules. La voix retentit de nouveau:
-Pour toi, un vêtement qui te rappellera une époque révolue: une Qipao blanche à broderie roses, fendue jusqu'au bassin. En dessous, un short de cycliste blanc nacré. Crois moi, t'en auras besoin si tu ne veux pas que les monstres voient ta culotte ! Hihihihihi ! Et comme arme, un long poignard équipé d'une boussole un peu spécial. Si tu lui pose une question bien spéciale, elle te montrera la personne concernée. Si tu demande par exemple qui ment dans une assemblée, qui est un traite, qui est un voleur, qui est digne de confiance...-
Spoiler:
La lumière s'intensifia encore et encore jusqu'à devenir aveuglante. Tous les participants durent fermer les yeux pendant quelques secondes. Quand ils les rouvrirent, Yun portait la tenue décrite et tenait dans sa main l'arme qu'on lui avait décerné. La lumière se déplaça sur Miyu.
-Pour toi, une tenue qui va vite t'aider sur la question de ton rôle: tu seras en blouse blanche. Courte et sexy bien sur, sinon ce serait trop facile de bouger. Mais tu auras le même cycliste que Yun, ne t'en fais pas. Le serre-tête va avec. Je t'offre un kit de pansements et anti-venin. Ainsi que tout une batterie de... disons d'aiguilles pour l'acuponcture. J'espère que tu sais viser.-
Spoiler:
De nouveau grande lumière et de nouveau changement radical de tenue. Serre-tête au milieu des cheveux roses bonbon, robe arrivant à mi-cuisses, trousse de secours accrochée à la ceinture, Miyu est transformée par la volonté de la maîtresse du jeu. Le rayon se déplace cette fois sur Azulla.
-A ton tour. J'avoue que tu portes déjà de beaux habits mais j'ai encore mieux. Tu seras un petit chat blanc. Des oreilles, une queue, des bottes haute en fourrure blanche et comme les animaux ne porte pas de vêtements, tu n'auras que le minimum de fourrure blanche. Tes armes seront sur les longs gants en fourrure que tu porteras: ils se terminent en pattes de fauve avec des griffes rétractiles. Elles peuvent faire jusqu'à 10cm de long et sont en acier trempé. Rien ne te résiste. Hihihi ! Brave petit minou !-
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re lumière, re tenue farfelue. La petite fille éclata de rire un bon moment avant de reprendre son souffle. La lumière arriva enfin sur le dernier aventurier.
-Bon, comme tu es le seul garçon, je t'ai gardé pour la fin. Toi tu sera notre magicien on va dire. Tu porteras une tenue toute rouge, une longue cape à capuchon, un peu élimée. Et comme arme, un bâton de métal avec à un bout une pointe, à l'autre une pierre transparente. Elle s'allumera dans le noir. Et même si c'est à votre désavantage.-
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De nouveau, la lumière se fit aveuglante puis disparut. Complètement. La séance d'habillage était terminée. La voix enfantine reprit:
-Et maintenant, ouste ! Il est temps pour vous de commencer à vous aventurer sur mon terrain de jeu.-
Les portes donnant sur le reste de la maison s'ouvrirent d'un coup dans un grand bruit et une force prodigieuse propulsa la petite bande dans la pièce suivante. Les portes se refermèrent avec un claquement brutal. Les quatre aventuriers étaient désormais dans un hall magnifique. Le vrai hall d'entrée de la maison. La pièce précédente n'était qu'un vestibule où accrocher les manteaux. Ici le plafond se trouvait à presque trois mètres au-dessus de leur tête, un lustre couvert de toiles d'araignées pendouillait tristement. Il avait du être majestueux à une époque et sa taille était toujours impressionnante. A droite et à gauche des portes, au moins quatre de chaque côté. Et en face un escalier monstrueux, en marbre très certainement et qui se séparait en deux pour faire demi-tour et mener à l'étage. Et sur le palier, leur faisant face et les surplombant, une vieille statue représentant une gargouille à l'air agressive.
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Un mouvement dans le lustre fit lever la tête au groupe: une petite clé en argent lévitait tranquillement entre les cristaux poussiéreux. A 2m50 au-dessus du sol, elle était brillante et pas plus grande qu'un annulaire. Et allez savoir quelle porte elle pouvait bien ouvrir...
Une voix enfantine retentit. Bien que la petite voix était douce et aiguë. Archimède fut parcouru d'un long frisson tout le long du dos. Personne n'osa parler, la voix venant de nulle part ne fut pas coupée par un membre capturé au sein de cette maison qui désormais paraissait hantée. Puis un par un, une magie opéra. Une aura enveloppa chacune des personnes. Quand à Archimède, lorsque son tour venu, il sentit ses vêtements actuels s'évaporer, fort heureusement la lumière était tellement éblouissante que nulle personne n'aurait pu apercevoir son corps dénudé. Puis, dans tous ses membres, il sentit un fourmillement s'emparer de lui. Puis un tissu couleur sang se glissa sur sa peau, si clair contrairement aux nouveaux habits. Tandis qu'il maintenait ses poings fermés. Une force plus puissante que lui l'obligea à ouvrir ses doigts afin qu'un long bâton s'y glisse. Il sentit le contact froid, et ne pu retenir un gémissement de mécontentement. Enfin, lorsque la lumière commença à se dissiper, une douce chaleur caressa tout son être, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur.
Puis enfin la pièce replongea dans les ténèbres totales. Étant donné que la magie avait opéré sur Archimède en dernier, la lumière disparu totalement. Aussitôt le froid frappa de nouveau sa personne. Cette lumière était donc bienveillante ? Lorsqu'il s'observa lui-même, le garçon au stigmate remarqua son étrange tenue. Il possédait une robe qui descendait jusqu'à ses chevilles, une ceinture permettant de couper le haut du bas, tandis qu'une longue cape recouvrait ses épaules. Et sur sa tête, une capuche à l'aspect protectrice reposait avec élégance. Puis ce contact froid qui l'avait possédé auparavant était dû à un long sceptre avec une boule qui semblait de cristal.
Son attention fut reporté sur la voix qui s'était adressée à eux. Ce ne pouvait être qu'une femme ou pire une enfant. Elle avait parlé d'un monde, pour être plus précis de son monde. Effrayé, il était sous le regard vicieux d'une petite fille qui semblait penser être dans un rêve divertissant. Ne voyait-elle pas la détresse dans le regard de chacun ? Puis nous habiller comme des poupées, c'était vexant. Si Archimède ne supportait pas une chose, c'était bien l'irrespect. C'était puéril de malmener des hommes, ou quoi que ce soit, tout simplement malmener un être doté d'une raison, tel que les hommes. Réaction puérile ? Mais la voix n'était-elle pas celle d'une petite fille ? Après tout, lorsque nous sommes enfants, ne sommes-nous pas inconscient ? Comme on le dit si bien, l'inconscience des enfants est le plus beau des cadeaux de la vie. C'est l'âge de la découverte et l'aveuglement de ce monde cruel. Comment en vouloir à une petite fille ? C'était impossible.
Soudainement, rompant le fil des pensées du Blinder, une porte s'ouvrit puis de nouveau la magie s'empara du groupe d'aventuriers rêveurs. Ses pieds commencèrent à glisser sur le sol. Doucement, c'est donc instinctivement qu'Archimède débuta une course contre lui-même. Il patinait sur le sol, ses pas ne le faisaient pas du tout reculer, au contraire malgré l'énergie dépensée, il avançait vers cette porte ouverte, puis d'un coup à couper le souffle, il fut propulsé dans la pièce au même titre que ses camarades d'infortunes. Atterrissage douloureux, un peu comme son arrivée, la nuit sera t-elle que des chutes ?
Il regarda autour de lui et ne vit absolument rien. Simplement la porte par laquelle ils étaient entrés... avec force. Après, la pièce était plutôt banale, rien de bien spécial. Le soulagement, rien de monstrueux. Cherchant à stopper net la panique qui semblait s'emparer de la petite assemblée, Archimède parla. Après tout, quoi de pire pour déconcentrer un homme en lui parlant ?
« Je m'appelle Archimède.
Il se tourna vers la petit fille aux cheveux couleur bonbon.
-On récupérera ton lapin plus tard, ne t'inquiète pas. »
En se relevant difficilement, se frottant le bras sur lequel elle était retombé, Yun n'en finissait pas de grogner. Elle venait également de sentir ses tympans vibrer douloureusement au violent claquement de porte. Une grimace lui échappa.
« Non mais ça va pas ou quoi ?! Certain ne sont pas bien dans leur tête, parfois ... »grommela-t-elle tout bas.
Ce qu'elle stoppa rapidement, constatant qu'une fois de plus, elle ne faisait que se plaindre et s'énerver. Décidément, elle n'arriverait jamais à s'en empêcher … C'était quand même la meilleure celle-là ! Maintenant, en plus de rêver éveillé ! Ou de veiller en rêvant ? Mais peut importe ! Maintenant, elle était habillé comme une sorte de … geisha ! Certes, ce n'était pas vraiment la culture chinoise, plus plus japonaise. Cependant, elle ressemblait vraiment à une geisha ! Elle portait une Qipao, trèèèèès courte, avec un short ! JUSTE un SHORT ! Bon, ce n'est pas comme-ci elle était nue. Et puis, comme-ci elle avait quelque choser à cacher. Elle se sentait tout à fait à l'aise avec son corps, et tout ce qui allait avec. Mais, ce qui la gênait c'est qu'elle se retrouvait attifé d'une tenue plutôt sexy. Et cela contre son grès ! Ce qu'elle n'appréciait pas, mais alors, pas du tout ! Même si, à regarder Azulla, Yun se dit qu'elle avait de la chance, finalement … C'était très … sauvage ! Comme tenue pour sortir d'ici. En dehors de cela, et grâce à cela aussi d'ailleurs, elle aimait beaucoup sa Quipao. Elle lui rappelait quelque souvenir. Souvenir heureux. Le bonheur du temps passé. Quand elle avait encore une famille et un foyer. Sa mère en mettait souvent lors de grande occasion. Avant … Quand elle appartenait encore à une nation, avec ces coutumes et sa culture. Mais désormais les pays avaient disparu. Penser à tout ça n'était pas très joyeux et elle se demanda si la voix qu'il avait entendu, et la personne qui se cachait derrière se foutait d'elle ou si elle avait seulement un sens de l'humour désopilant … Elle finit par se dire que c'était sans doute les deux. Étant donné qu'elle semblait bien s'amuser. Quelle sale gamine ! Parce que s'en était forcément une, au regard de son timbre de voix … L'arme qu'elle tenait dans sa main était un peu bizarre. Et Yun la regardait comme-ci elle allait soudain lui sauter au visage. Ce qui n'était pas si idiot. Ne pouvaient-ils pas s'attendre à tout désormais ? Bon … Il ne restait plus qu'à faire avec. Et à apprendre à s'en servir, en cas de besoin.
N'empêche que si la gamine voulait qu'ils se rendent dans cette grande pièce. Que disait-elle ? Cette IMMENSE pièce. Elle aurait pu leur demander gentiment. Au lieu de les éjecter de la sorte !
*Quelle hôtesse !*ironisa-t-elle en elle-même.
Décidant qu'elle allait arrêter de ruminer, la jeune chinoise commença à observer les lieux plus en détail. Un immense hall, très chic et très riche. Du marbre, un escalier central qui n'arrivait même pas à prendre toute la place, malgré sa taille. C'était dire l'ampleur de la grandeur des lieux ! Cela ne ressemblait pas au palais qu'elle connaissait en Chine. Non, ce lieu était plutôt occidental. Et c'était aussi très impressionnant. Même si les lieux semblait abandonnés vu l'était des lieux. Des araignées et de la poussière … Puis, son attention se porta sur la nouvelle venue, également. Nouvelle venue, qui elle-aussi avait des cheveux de couleurs ! Rose, cette fois-ci. Était-elle la seule à garder sa couleur capillaire de base ? Sauf si c'était leur couleur de base, bien sur. Mais dans ce cas, elle ne venait pas d'ici. Car aucun humain ne nait avec les cheveux roses ou bleu. Ni vert, ni jaune, d'ailleurs … Elle semblait jeune. Et la pauvre était maintenant habillé comme la plus impudique des infirmières. Cela avait peut-être une signification ? Mais peut-être que cette impression de jeunesse n'était que le fait qu'elle était arrivé avec un lapin en peluche ? Peluche, qui soit dis en passant, pendouillant toujours dans la pièce d'à côté, au plafond.
« Bon … Et bien, bienvenue parmi nous ! » lui dit-elle avec un sourire ironique, « Je suppose que tu ne sais pas plus que nous ce que tu fais là ? »demanda-t-elle ensuite,« Au faite, je suis m'appelle Yun ! » dit-elle à l'intention de tout le monde maintenant.
Puis, elle se souvint que Azulla avait penser à ce que tout le monde se présente. Afin de pouvoir mieux se connaître, et surtout, essayer de sortir d'ici. Avec les moyens du bord. Et leur capacité en faisait, apparemment, partie. Elle s'était elle-même déjà présenté. Avant qu'ils se retrouvent tous le cul par terre … Elle n'était pas humaine. Mais … Arélienne ? C'est ce qu'elle avait dit, non ? Et elle possédait bien une sorte de pouvoir de séduction. Yun n'était pas trop mal tombé avec son histoire d'aura tentatrice. Le jeune homme se nommait Archimède. C'est tout ce qu'on savait pour l'instant. Et il était habillé comme un sorcier mystique. Cela lui allait bien. Là encore, cela devait avoir une signification. Après tout, elle n'était pas habillé avec une tenue traditionnelle chinoise, par hasard.
« Je suis humaine, comme vous vous en doutait certainement. Je n'a pas de pouvoir. Enfin ... »elle se mordit la lèvre en se demandant si elle devait parler de ça, était-ce vraiment un pouvoir ?, « En faite, je possède une ouïe développée. Enfin, quand je dis développée, c'est genre … très développée. Par exemple, j'entends le battement de vos cœurs … à tous. Et aussi le bruit de l'air que fait bougé cette clé en se balançant, là-haut » expliqua-t-elle en montrant la clé du doigt.
Clé qu'elle n'avait pas besoin de regarder pour en connaître la localisation. Elle se sentit mal à l'aise de révéler ceci. Elle ne voyait pas vraiment en quoi cela pourrait aider. Mais bon, ils devaient révéler qui ils étaient, et ce qu'ils étaient capables de faire. D'ailleurs, en parlant de capacité d'action …
« J'ai également pratiqué des arts martiaux, avant … tout ça ... »compléta-t-elle.
Elle regarda alors les deux qui n'avaient pas encore révélés leur identité. Ou du moins, une partie. C'était à eux …
Miyu tremblote. Je sens les vibrations vriller mon esprit, ressenti parfaitement désagréable soit dit-en passant. Mais Miyu n'a, d'ailleurs, pas du tout le cœur à me livrer une joute verbale à ce moment. Son attention est entièrement concentrée sur la disparition de Lapin. Aussi, dès que la curieuse demoiselle aux cheveux bleus lui aie indiqué le plafond, elle laisse échapper un gémissement plaintif en reconnaissant le truc informe qui se balance lugubrement. Je n'ai pas le temps de dire quoique ce soit que les larmes commencent déjà à perler. Sa douleur et son inquiétude me frappe de plein fouet et j'aurai sans doute perdu conscience si je n'avais pas fait parti d'elle. Privée un rêve d'une de ses caractéristique de départ, équivaut à tuer une partie de lui. Parce qu'il a été crée de cette façon, et en enlevant un de ses éléments, on le change. Nous allons souffrir durant toute cette aventure si on arrive pas à mettre la main dessus. C'est notre priorité absolue. Entre deux sanglots et en me concentrant avec intensité sur la conversation qui se déroule à côté de nous, j'arrive à intercepter quelques bribes d'informations. Ainsi la jeune fille aux cheveux bleus, d'ailleurs est-ce que c'est sa couleur naturelle ? Enfin bref, la jeune fille aux cheveux bleus se prénomme Azulla et a le pouvoir de... gné ? Séduction ? Sur les homes ? Miyu, faut à tout prix que tu écoutes ça ! Mais la prise de conscience de Miyu m'entraîne avec elle dans son chagrin, et j'éprouve, une fois encore, une réelle difficulté à écouter ce qu'il se passe. Bon, autant dire que vue ma situation j'ai un mal fou à comprendre le principe exact de son pouvoir visiblement compliqué et je décide de laisser tomber. Miyu n'a toujours pas bougé de sa place. Telle un fantôme, elle ne peut que regarder Lapin pendouiller misérablement au plafond, les larmes coulant toutes seules sur son visage enfantin. Franchement, ça ne peut pas être pire.
Cette pensée vient à peine de finir de traverser mon esprit, qu'un gloussement se fait entendre. J'ai parlé trop vite vsiblement. Le regard de Miyu toujours fixé sur le Lapin, je ne parviens pas à voir quoique ce soit d'autres. Et mieux vaut pas que je la dérange maintenant. Déjà que l'effort pour me concentrer sur autre chose est insupportable alors si en plus j'essaye de converser véritablement avec elle ce sera terminé. Elle ne doit pas comprendre un seul mot de ce que je dis. Néanmoins, l'écho lointain du rire me fait penser que la gamine, si c'en est vraiment une, ne se trouve pas dans la pièce. Si ça avait été la vie réelle j'en aurais été soulagée. Mais ici, nous sommes dans un rêve. Et ne pas voir le rêveur... c'est pire encore. Non Miyu arrête de pleurer je t'en conjure. J'entends la voix de la gamine résonner dans la pièce, mais les plaintes lancinantes de Miyu m'empêchent d'entendre concrètement ce qu'il se dit. Je lui ferai répéter plus tard. ...défendre... ...préserver... Hein ? De ? Miyu ! Miyu rien du tout. Sa douleur est intense et mienne. Seulement je ne suis pas Miyu. La perte de son Lapin ne nuit pas à mon entité. Dommage que la souffrance elle, soit partagée. Parce qu'elle est intenable. Je n'ose même pas imaginer ce que je ferais si jamais on m'enlevait mes fleurs. Alors Lapin... Pauvre Lapin, pauvre Miyu, pauvre de moi ! Pitié quelqu'un venez-nous en aide !
Encore une fois, ma pensée prend un malin plaisir à me jouer des tours car l'instant d'après, nous sommes envahis par une lumière aveuglante. J'entends Miyu hurler tandis que la somme de fermer les yeux. Trou noir. Trouble. Trou noir. Lumière s'il vous plait ! Voilà merci. Et l'attention de Miyu est complètement détournée de Lapin pour se porter sur... sa tenue. Tenue ??!!
*Enya !*
Sans blague ? C'était quoi ça ? Mais c'est... c'est... immonde ! Déjà, c'est beaucoup trop court ! Ensuite c'est... bon blanc oui c'est joli, mais le ruban, le... cycliste et des pansements. Des aiguilles... Attends mais elle va voir de quel bois je me chauffe la petite ! Miyu fait-moi sortir de là immédiatement !
-Non !s'écrie Miyu à haute voix.
Sérieux Miyu, tu devrais perdre cette habitude.
*Désolée*. *J'espère bien ! Bon... je crois que l'autre là, Azulla, veut qu'on se présente*
Le seul garçon en profite pour dire son nom. Archimède. Très bien. Ensuite c'est au tour, de la chinoise, qui dit s'appeler Yun et entendre battre distinctement nos cœurs tellement à la l'ouïe fine. Sans blague ? Elle va avoir du mal à entendre le mien vu que j'en ai pas, mouhahaha ! La gamine à fait du bon travail. Tandis que l'une se prend pour un chat humain, l'asiatique c'est convertie en chinoise traditionnelle et le garçon en sac à patate avec cette grosse robe étrange. Les portes s'étaient ouvertes sur un immense hall luxueux et riche en architecture. Une clé pendouille au plafond, pas très loin de... BREF ! Miyu détourne rapidement le regard pour se concentrer sur les paroles échangées. Oui, tu as suffisamment pleuré Mimi. Elle porte sa main à son coeur et serre le tissu de son nouveau vêtement avec force. Parce qu'en plus de perdre Lapin, elle perd ses vêtements. Ils veulent la tuer. Plutôt ELLE veut la tuer.
*Tu vas devoir te présenter, Miyu*, je lui rappelle *Et toi ?* *Quoi moi ? Comment veux-tu que je me présente ! Je suis pas télépathe !* *Mais est-ce que je parle de toi ?*
Miyu regarde tristement les personnes présentes. Son habituel sourire chaleureux a laissé place à une grimace forcé, et ses traits ont pris une couleur laiteuse qui lui est inhabituelle.
*Non* dis-je enfin *Fait comme si je n'existais pas. Du moins pour le moment. Cache ta nature aussi et dit que tu t'es teint les cheveux si on te pose la question.*
*Pourquoi ?* fait-elle étonnée. *Parce que les humains ne naissent pas avec les cheveux roses banane ! Qui plus est, si quelqu'un apprend que tu es un rêve, on pourrait penser que nous sommes issus de l'imagination de la gamine. Alors fais-toi passer pour une humaine.* *C'est mal de mentir* *C'est mal de rêver Miyu. Nous ne devrions pas être ici. N'oublie pas que nos deux buts sont récupérer Lapin et retourner à la réalité. C'est trop dangereux pour nous d'être ici. Nous risquons de ne plus pouvoir revenir et dans ce cas, trahir la mémoire de maître Simon. C'est ce que tu veux ?*
Mes paroles ont fait leur effet je le sais. En même temps, je suis sa voix de la raison. Si je n'étais pas là, qui sait dans quelles situations compliquées elle s'embarquerait. Déjà qu'elle attire suffisamment les ennuis alors que je suis avec elle. Je n'ose même pas imaginer ce que ce serait si je ne suis pas là. Comment ça plus reposant ?!
-Bonjour,dit-elle de sa petite voix . Euh... je m'appelle Miyu et je suis humaine.
Elle marque une petite pause, s'efforçant résolument de ne pas regarder Lapin.
-Mon pouvoir c'est de guérir n'importe quelles blessures ! ajoute-t-elle avec fierté.
C'est bien ma Miyu ça !
-Ah et je me suis teint les cheveux en rose c'est pour ça qu'il sont de cette couleur, termine-t-elle avec un hochement de tête significatif.
Mais qu'est-ce qu'elle fiche ?
*C'est bien toi qui m'a dit de préciser que je me suis teint les cheveux !* *Mais pas de cette façon ! Ça fait pas crédible du tout et c'est complètement hors propos* *De toute manière t'es jamais contente*
Je préfère ne pas relever et la laisser gagner cette partie. Et ce n'est pas moi le cas désespéré je précise. Oh et puis zut! Miyu se tourne vers... Arcibale ? Euh non... Merlin c'est quoi son nom déjà ? Ah oui ! Archimède !
-Oui, j'aimerais bien récupérer Lapin... le plus vite possible, fait-elle d'une petite voix ferme et empressée.
Hein ? Que ? Quoi ? Mais je.... AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARgh ! NON MAIS C'EST QUOI CETTE TENUE ? Le coup de la lumière, des clés, des portes, des poussées fantômes, ça m'avait laissé tellement sur les fesses que j'en avait oublié de me regarder. Et c'est seulement quand le calme est revenu qu j'ai pu constater avec effroi que j'avais fait un grand bond à la case départ du cauchemar qu'était ma vie. Non mais c'était quoi ça ? Je me baladais presque à poil !!! Sans prêter attention aux autres je me tatonnais pour être sur que tout ça ce n'était pas que dans ma tête. Et le pire arriva quand je constatais que ma queue et mes oreilles étaient IMPLANTEES !!
-NON MAIS C'EST QUOI CE DELIRE ! QUE QUELQU'UN M'ENLEVE CES OREILLES !!-
J'avais beau tirer dessus, rien n'y faisait. J'avais été habillée comme ça, je resterais comme ça.
*Bon, ok cocotte, panique pas. Ça te rappel plein de très mauvais souvenir tout ça mais fais l'impasse, t'as pas le temps. Tu pourras te venger plus tard. Pour le moment, prend l'air de rien et écoute les autres.*
Je bouillais de rage. J'étais de nouveau le jouet de quelqu'un. On m'avais plongé de force dans une situation que je m'étais juré de ne jamais revivre. Si je trouvais la responsable, je lui arrachais le cœur sur le champ. Ma queue battait furieusement. Bizarrement, je n'avais pas froid du tout alors que j'étais très certainement la moins couverte de toutes. Y avait que l'homme de la bande qui avait droit à une tenue classe... INJUSTICE ! Je me décidais enfin à écouter un peu ce qui se racontais. Une ouïe super fine ? Cool. Un pouvoir de guérisseuse ? Sympa, ça pouvait être... Deux minutes, les humains n'ont PAS de pouvoirs. Je m'approchais de Miyu l'air de rien et lui chuchotais, en espérant que les oreilles de Yun trainent ailleurs:
-Les humains n'ont pas de pouvoirs, Miyu. Tu nous mens. J'espère que si on retrouve ton lapin tu te sentiras plus encline à nous dire la vérité.-
Je ne voulais pas l'effrayer, elle avait l'air perdue mais elle devrait bien finir par dire la vérité. Un humain ne possède pas de pouvoir. Yun avait développé l'un de ses 5 sens, ce n'était pas vraiment un pouvoir. Par contre, pouvoir guérir tout et n'importe quoi, ça c'était un don magique. Une terrienne aurait dit "je sais guérir n'importe quoi" parce que pour les hommes, la guérison est un savoir qui s'acquiert. Mais peut-être que la perte de sa peluche l'affectait trop pour qu'elle soit attentive à ce genre de détail. Elle était tendue, crispée. Même si elle faisait l'effort de sourire, c'était clairement forcé, n'importe qui pouvait le voir. Brave petite bouille courageuse, elle faisait au moins semblant d'aller bien. Je me penchais sur elle avec un sourire amical:
-Aller, t'en fais pas. Ton lapin peu pas être bien loin. En attendant, nous on va veiller sur toi. Et puis moi je presque devenu une peluche alors je peux presque devenir son remplaçant le temps qu'on le retrouve. Mis à part la taille et les griffes, j'ai la fourrure douce.-
Je lui souris plus largement encore et étendit instinctivement mon aura sur elle. Parfois elle pouvait rassurer ou apaiser sans que je sache bien pourquoi. Je ne me rendis même pas compte que je le faisais. Je reportais ensuite mon attention sur les autres. Bien, il ne restait plus qu'à trouver la peluche, sortir d'ici en un morceau et aller botter les fesses de la sale gamine qui s'éclatait bien là-haut. Je tapais dans mes...pattes pour attirer l'attention de tout le monde et je résumais à haute voix, d'un ton dynamique et ferme:
-Bon, on résume: Yun, tu entends super bien. Miyu, tu peux soigner tout le monde. Moi je peux dompter les fauves...et les hommes. Archimède...Ne sert à rien à première vue mis à part que maintenant il a un chouette bâton lumineux. Question: comment on chope cette clé là-haut ? Elle doit bien ouvrir une porte et je suis d'avis de nous mettre à la recherche du Lapin de la demoiselle parce qu'elle à l'air d'y tenir. Et puis c'est pas comme si on avait vraiment le choix. Quelqu'un à une petite idée mis à part faire une grande courte-échelle ?-
Je nous voyais déjà nous effondrer sur le parquet après une veine tentative de courte-échelle... Je senti le bout de ma nouvelle queue se balancer tranquillement derrière moi et par réflexe je pianotais dans le vide. sauf que du coup je faisais cliqueter mes griffes...Saleté de tenue pourrie ! La maison grinçait de partout et le vent hurlait dehors. Un frisson me couru dans le dos.
[Archimède étant un personnage réfléchi, je me suis permis de prendre des décisions importantes. Si elles posent problème dites le moi =)]
A son tour spectateur, Archimède observa la scène qui se déroulait sans le moindre problème. Ses yeux sautaient de personne en personne, celle aux cheveux bleu, puis la petite aux yeux bridés et pour finir la jeune fille qui ressemblait à un bonbon. Les pouvoirs de chacun étaient plutôt précieux. Archimède décida volontairement de ne pas partager ses dons. Donner son identité était déjà beaucoup demander à des inconnus. Il respectait le choix de chacun. Seulement son esprit si observateur détecta un trouble sur la petite qui avait perdu sa peluche. Certes, il ne fallait pas être un détective pour le remarquer, mais ses moments d'hésitations ne pouvaient que briser la fausse franchise qu'elle cherchait à se donner. Puis aussi ces phrases courtes ayant droit à l'objectif, sans tourner autour du pot semblait trop franc. Archimède haussa un sourcil amusé.
Cette petite mentait et très mal en plus.
Son regard se porta sur l'aspect naturel que se donnait Azulla. Elle savait plutôt bien jouer, mais le murmure qu'elle porta aux oreilles sucrées de la petite Miyu ne pouvait concerner que son pouvoir. La jeune fille aux cheveux bleu cherchait à cacher sa découverte, seulement Archimède était observateur et même sans entendre, il n'était pas difficile de savoir de quoi parlait-elle. Le sujet venait à peine d'être abordé. Pour ce qui concerne la petite aux yeux fins, elle pouvait entendre le battement du cœur de chacun, dans ce cas pourquoi n'aurait-elle pas le pouvoir d'entendre un murmure au moins cent fois plus puissant qu'un simple battement ? A son tour Archimède s'approcha du groupe, car jusque là, le jeune homme au stigmate était resté à l'écart. Il prononça, cherchant ses mots.
« Depuis presque deux ans, voire plus, nous sommes tous prisonniers de ce monde. Et chacun de nous sait que les ondes nucléaires ont développé des capacités cachées en chaque humain ayant survécu... Puis aussi la brèche est fort puissante. Et sa magie se sent de très loin et son influence n'est pas sans conséquence. Rien ne peut certifier qu'elle est humaine ou non. »
Il adressa un sourire à la jeune fille déchirée de sa peluche en forme de lapin et adressa un sourire à la terrienne. La vraie ! Celle qui ne s'en cachait pas. Il aimerait par la suite entendre son avis. Maintenant, Archimède espérait qu'elle comprenne le message implicite. Revenons au respect des choix faits par chacun d'eux. Certains avaient prononcés leur identité avec franchise, son regard se porta sur Azulla et Yun. Puis d'autre avait décidé de mentir, ce coup-ci son regard se posa sur la petite aux cheveux rose. On ne mentait pas sans raison. Une certaine phrase avait fait tiqué Archimède. Il ne servait à rien ? C'était un manque de respect. L'aura protectrice que portait Azulla était bienveillante, seulement ses paroles pouvaient être blessantes. Archimède se douta qu'elle ne partait pas d'une mauvaise attention, seulement il désirait mettre les choses aux clairs. Dans la vie, on ne sert jamais à rien. Ne serait-ce que pour soi, on vit pour vivre.
« En ce qui concerne mon cas, je ne sers peut-être à rien à première vue, mais ça reste qu'une impression. Enfin tout dépend du point de vue à adopter. Mais contrairement à vous, j'ai décidé de ne pas me prononcer. Certaines choses doivent rester secrètes, c'est un choix et j'espère qu'il peut être respecté.
Il se tourna vers la petite aux cheveux rose. En effet, on ne mentait pas sans raison.
-On a tous nos secrets ! Car oui, Azulla a raison je pense. Mais cela ne concerne que toi. »
Son attention se porta à la clef. Elle lévitait sans le moindre support ou attache. Les aventuriers ne pouvaient en aucun cas la faire tomber. Peut-être qu'en la touchant d'un grand coup de chance... Non certainement pas, la notion du temps ne se faisait pas entendre, mais ils prendraient bien trop de temps à l'atteindre. L'idée de monter sur les épaules des uns et des autres étaient à abandonner. A moins que la petite qui semblait fragile aux cheveux rose avait le pouvoir de porter dix fois son poids, la cause était perdue d'avance. Puis cette clef n'était pas là par hasard. Rien n'était laissé par hasard. Il fallait à tout prix la récupérer. Archimède chercha parmi les équipements fournis, s'ils étaient là eux aussi ce n'était pas pour rien. Son bâton, mis à part sa taille, il avait l'air inutile. La poignard de Yun semblait vicieux et coupant, rien de plus. Azulla avait des griffes, donc à moins de pouvoir monter aux murs, c'était pour le moment vain. Restait donc Miyu. La pauvre, le sort se jouait d'elle. Qu'avait-elle fait pour mériter tout ceci ? Il enchaina alors, gardant un ton neutre.
« Bon, je pense que nos équipements sont tous utiles. J'ai réfléchi et analysé la situation. Miyu, tes aiguilles peuvent nous êtres utiles. La voix a espéré que tu savais viser... Nous l'espérons aussi ! Essaye de l'emporter à l'aide d'une aiguille. Je pense que le rond de la clef est plus court que la largeur d'une de tes aiguilles. Et je pense donc qu'elle restera accroché. Ensuite il faudra récupérer ton aiguille ainsi que la clef, qui jusque là nous est étrangère. »
Je ne sais pas encore si je dois lui décerner la médaille du ridicule ou mettre un terme à cette montagne de soupçons infondés. Bon. Je l'admets. J'ai bien évidemment obligé Miyu à cacher la vérité, mais c'est pour nous assurer une propre survie. Que diraient-ils si jamais ils apprennent la vérité ? Que nous sommes bel et bien un rêve. Un rêve dans un rêve. Ce n'est pas le meilleur moyen d'éloigner leur soupçon. On pourrait perdre notre mobilité et je ne supporte pas être espionnée. Qui plus est, j'ai encore le droit à l'image et si je décide de ne pas paraître en publique alors je ne paraît pas en publique. Je n'ai pas du tout envie que les membres ici apprennent mon existence. D'un, parce que je ne pourrais pas sortir, sauf en cas d'extrême nécessité donc prouver mon existence serait sans doute difficile, de deux, je crains que prendre la place de Miyu tourne la situation en notre défaveur.
*Je savais qu'il fallait dire la vérité* *Miyu, je t'en prie.* *Tu sais très bien que j'ai horreur de mentir* *Et bien j'en prends l'entière responsabilité* *Et s'ils viennent à découvrir que je mens, je fais quoi ?* *Tu t'inventes un autre mensonge*
Malgré sa désapprobation grandissante, je reste inflexible. Ce n'est pas le moment de faire les beaux yeux au petit peuple présent. Je n'ai guère envie de m'attarder sur ce qui doit ou ne doit pas être dit. Le plus important reste sortir de ce pétrin. Retourner dans le rêve ne nous réussit pas. Surtout lorsque ce rêve a plus l'apparence d'un cauchemar. Si encore c'était la réalité. Bien qu'elle soit semblable aux enfers, elle n'en reste pas moins réelle. Le rêve, ou le cauchemar, c'est une tout autre chose. Soudain, les mots sortent de la bouche de Miyu avant que j'ai pu les retenir :
-Ce n'est pas mentir que dire que j'ai le pouvoir de soigner n'importe qui. Ça s'appelle un effet de style. Je n'ai, en effet, pas de pouvoir, mais je reste tout de même confiante de ma capacité à guérir n'importe quelle type de blessure. Mon talent est très reconnu. Sans vantardise. Je suis toujours impressionnée face à la simplicité de ses explications. Sérieuse, légèrement étonnée, sans une once de mépris, d'arrogance ou quoique ce soit de négatif. Pour elle c'est clair. Miyu reste persuadée qu'Azulla n'a pas compris ce qu'elle essayait de dire, et donc elle s'efforce de lui répéter le plus explicitement possible. Mais le mot "pouvoir", bien qu'il aie été prononcé pour mettre en valeur sa capacité, a réussi à éveiller les soupçons des autres.
*Lorsque je te disais qu'il valait mieux dire la vérité* Miyu, sérieusement, arrête. Je ne tiens pas être reconnue. Pour toutes les raisons annoncées plus haut. Et pour d'autres qu'il est inutiles de citer étant donné que Miyu les connait déjà parfaitement.
-Aller, t'en fais pas. Ton lapin peu pas être bien loin. En attendant, nous on va veiller sur toi. Et puis moi je presque devenu une peluche alors je peux presque devenir son remplaçant le temps qu'on le retrouve. Mis à part la taille et les griffes, j'ai la fourrure douce.-
-Personne ne peut remplacer Lapin,déclare Miyu posément.
Sa voix est emplie d'une tristesse douloureuse. L'absence de la peluche est un coup beaucoup trop dur. Une torture injuste que l'on doit supporter en silence. Pour le moment, nous ne pouvons vraiment rien faire. Hormis peut être attendre tranquillement que ce cauchemar prenne fin. Pour un retour dans le monde des rêves, j'aurais voulu quelque chose de plus tendre. Mais nous haïssons les cauchemars. Azulla sourit. Une torpeur chaleureuse prend petit à petit l'emprise de nos esprits. C'est à peine si on l'entend se tourner vers les autres pour leur adresser la parole. Une torpeur apaisante.
*Miyu* je hurle soudainement.
Elle sursaute, ne s'attendant certainement pas à ça. Il faut dire que, cette fois-ci, je l'ai vraiment prise par surprise. C'est rare mais ça arrive. En tout cas, reste concentrée banane, il ne faut pas qu'on se laisse ainsi avoir. Elle a du certainement user de son pouvoir sur nous. Et dire que c'est censé marcher sur les hommes. Je ne sais pas comment le prendre.
*Si ça se trouve nous sommes des hommes refoulés* suppose Miyu.
Merci vraiment pour cet éclaircissement inutile.
*C'est maître Simon qui nous a créé. Peut être qu'on hérité d'une petite partie de sa virilité* *Pas faux.*
Nous reportons notre attention sur Azulla. Le moment n'est pas choisi pour faire des suppositions sur une possible part de masculinité refoulée. Mais la seule phrase qui attire vraiment notre attention reste la recherche de Lapin. Oui effectivement, c'est assez urgent. Miyu, cesse donc de t'agiter ainsi s'il te plaît. Comment ça je suis rabat-joie ? ... Non tu ne m'as pas vexé... rooo tais-toi ! C'est à ce moment qu'Archimède, si je me souviens bien de son nom, se décide à parler. Son blabla sur la magie est, je dois le reconnaître, des plus instructifs.
*Enya, il ne cesse de me dévisager. Il sait que je mens, j'en suis sûre !* *Tu ne vas pas recommencer, on en a déjà parlé ! Tu ne diras rien, un point c'est tout*.
Malgré sa désapprobation, elle n'insiste pas. Je sais que je devrais l'écouter plus souvent 'inutile d'en rajouter une couche Miyu, merci) mais son impulsivité m'oblige à la cadrer avec plus de fermeté (et toc!). Qui plus est, il n'a rien à dire. Il refuse de dévoiler certains de ses secrets et je suis entièrement d'accord de cette décision. Certaines choses doivent restées secrètes, et ça inclut mon identité. Miyu, tu ne diras rien tant qu'il n'aurait pas lui-même dévoiler ses secrets. Comme je sais qu'il ne le fera pas, nous garderons nos vérités également. Puis même s'il venait à le faire, tu ne diras rien. Un point c'est tout. Et il est inutile de discuter ! Comme il le dit si bien oui on tous nos secrets et oui Azulla a raison. Mais cela ne les regarde pas.
*Puisque tu le dis*
Je ne fais pas que le dire. Je ne cesse de le répéter. Enfin pour le moment, il faut nous dépêtrer de cette galère. Trouver un moyen de sortir et vite. Nous n'allons pas pouvoir tenir trop longtemps dans ce cauchemar. Nous ne devons même pas être ici. C'est vraiment effrayant. Déroutant surtout. Très déroutant.
-Bon, je pense que nos équipements sont tous utiles. J'ai réfléchi et analysé la situation. Miyu, tes aiguilles peuvent nous êtres utiles. La voix a espéré que tu savais viser... Nous l'espérons aussi ! Essaye de l'emporter à l'aide d'une aiguille. Je pense que le rond de la clef est plus court que la largeur d'une de tes aiguilles. Et je pense donc qu'elle restera accroché. Ensuite il faudra récupérer ton aiguille ainsi que la clef, qui jusque là nous est étrangère.
L'espoir fait vivre. Miyu a autant d'adresse qu'un éléphant funambule.
*Merci* *Je t'en prie* Mais visiblement, tu ne vas pas avoir le choix Miyu. C'est encore tomé sur toi, et il a parfaitement raison. Tes armes sont celles qui pourraient décrocher les clés. Puis, plus vite nous l'aurons décroché, plus vite tu enlèveras ce vêtement ridicule. Perdre à la fois ses vêtements et sa peluche est plus qu'elle ne peut supporter. Je ne sais même pas comment elle fait pour tenir. Sans doute parce que nous sommes dans un rêve; Notre milieu naturel nous permet de tenir malgré les dissonances que l'on subi. Je suppose que c'est ça. Non, j'en suis même sûre. Miyu tourne la tête de tous les côtés, espérant sans doute que quelqu'un se décide à prendre sa défense et voler et à son secours. Mais Miyu, cette Miyu, ma Miyu, est bel et bien seule avec la gravité de la situation. Et je ne peux vraiment rien faire actuellement. Rien hormis essayer de lui donner tout mes conseils. Qu'ils soient bons ou mauvais. Et ce, même si elle n'est pas d'accord avec ça.
*Essaye Miyu. C'est notre seule chance* *Tu es plus adroite que moi* *Mais je ne peux pas sortir. Reste très concentrée. Observe bien la cible. Essaye d'imaginer que tu dois jeter Lapin dans un cercle pour qu'il ne tombe pas dans l'eau. S'il passe dans le cercle, il est sauvé et tu pourras le récupérer.*
Meilleur moyen de la faire se concentrer, lui parler de choses qu'elle peut comprendre parfaitement. Hochant la tête, elle avança de trois pas, la tête haute, prête à se porter volontaire avec fierté. Mais, au dernier moment, elle baissa les yeux et la tête. Lapin. Évidemment.
-Je peux essayer,dit Miyu avec force. Mais... je ne suis pas très adroite. Enfin, je ferais de mon mieux.
Le Narrateur
Expériences : 4 Messages : 10 Date d'inscription : 28/10/2010
Sujet: Re: Evènement Halloween Ven 26 Nov - 14:18
Évènement perturbateur
Un grondement venant de sous la maison ébranle les vieux mur et la pièce se retrouve plongée dans un nuage de poussière. Le bruit et les vibrations cessent aussitôt et un silence de mort le remplace. Une sombre présence est apparu dans la pièce, tout le monde peut le sentir. Alors que la poussière retombe, un grognement à vous glacer le sang monte d'un coin sombre du hall. Apparaît alors l'inquiétante créature:
Un très grand chien, décharné, empestant la pourriture. Ses chairs tombent en lambeaux, son crâne mis à nu est doté de cornes de bouc et de crocs redoutables, une lueur rouge malsaine brille au creux de ses orbites. Ses griffes sont démesurément longues et une langue baveuse darde comme celle d'un serpent entre ses crocs. Sortant de l'ombre en grognant, son intention est clair: dévorer jusqu'au dernier des aventuriers.
Note:
Monstre: chien démon
Force: grande
Endurance: assez moyenne
Vie: moyenne
Atout: voit dans le noir total, griffes et crocs tranchants.
Le Narrateur
Expériences : 4 Messages : 10 Date d'inscription : 28/10/2010
Sujet: Re: Evènement Halloween Sam 4 Déc - 18:51
Bonjour, je poste pour une dernière fois dans ce sujet. Vous l'aurez tous compris, l'évènement touche à sa fin. Il y a un manque d'activité plutôt intense et c'est dommage. Le sujet a ouvert à Halloween et encore aujourd'hui nous n'avons pas dépasser la première étape. D'après les projets du staff, si cette allure est conservée, peut-être qu'en Janvier nous aurions terminé.
Nous sommes trop peu sur le forum pour mener un tel évènement. C'était un risque à prendre, nous avons notre résultat. Mais en fermant cet évènement, cela nous permet de nous concentrer sur celui de Noël qui se prépare =) De plus, une nouvelle surprise vous attend et elle est de taille ! Je ne dévoile rien là dessus, la décision n'est pas encore prise. Retournons à nos moutons, pour Noël, un évènement moins conséquent va être organisé. Un évènement qui ne demandera pas un investissement trop important.
Voilà ! Vous garderez de ce rêve qu'une illusion assez flou, qui s'oublie avec le temps.
...Scénario du retour...
La petit fille se réveilla. Lorsqu'elle ouvrit les yeux, le monde qu'elle menait du bout des doigts s'évapora aussi vite qu'il était parvenu. Le motif de son réveil ? La pierre qu'elle maintenait fermement dans sa petite main était très chaude. Poussant un petit cri, elle lâcha la pierre qui aussitôt sembla s'apaiser. Sa couleur vira de nouveau vers le gris, blanc. Ce court évènement lui rappela le rêve qui la hantait cette nuit là.
Une poignée de personnes étaient enfermés dans une maison qu'elle avait imaginé tant de fois lorsqu'elle désirait faire passer le temps. Le souvenir de cette emprise sur la vie la fit jubiler. Mais lorsqu'elle se rendit compte que tout ceci était terminé, la déception l'envahit aussi vite qu'elle avait été heureuse. La pierre qui pourtant paraissait innocente fut projetée contre le mur après un coup de tête. La petite fille maudissait cette pierre qui avait anéantit le sentiment de puissance qui s'était emparé d'elle.
Soudainement la magie des lieu opéra et sans la moindre conscience de se qui se produisait, Ambroise perdit une partie de ses souvenirs. Aussitôt la haine, la joie, tout sentiment quitta son petit corps. Elle avait seulement l'impression de se réveiller après une vie entière de sommeil. Le sentiment de renouveau était oppressant. Elle ne se souvenait plus de rien ! Une peur soudaine prit possession d'elle. Que faisait-elle ici ? Pourquoi cette maison était donc en ruine ? Une partie du bâtiment était effondrés, comme perdu sous le poids du temps.
Ambroise, sans connaître son identité quitta cette ruine en courant, attrapant la pierre qui reposait à côté d'elle. Si cette petite pierre polie se trouvait juste à ses côtés. Cela signifiait qu'elle lui appartenait.
Quant aux acteurs de son rêve, tels des marionnettes abandonnés, ils se retrouvèrent à nouveau dans leur lit, terminant leur nuit qui juste là était mouvementé d'un terrible cauchemar. Mais toute chose a une fin. Certains se rappelleront d'une rencontre, d'autres d'un monstre atroce. Puis il y les derniers qui ne se rappelleront ni d'une rencontre qu'elle soit agréable ou pas, ni de la maison. Eux à leur réveil, penseront qu'ils ont passé une nuit sans rêve...