Doomsday
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 Yun

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2 participants
AuteurMessage
Yun
Novice || Banquière || Modératrice
Yun


Lien : Fiche

Race : Humaine
Poste : Banquière
Expériences : 5
Argent : 90

Messages : 168
Date d'inscription : 25/08/2010

RP : Sommeil évasif
Se rencontrer au bon moment ... Ou pas ! [PV Miyu]

Yun Empty
MessageSujet: Yun   Yun I_icon_minitimeMer 25 Aoû - 14:33

Yun Yun_mi10Nom: Ting
Prénom: Yun
Âge: 18 ans
Rang: Banquière
Ps: Visage de votre personnage 100*100 (100 pixels de largeur et 100 pixels de hauteur.)


Présentation



Groupe: Survivant
Race: Humain (obligatoire)
Nationalité: Chinoise

Capacités, Aptitudes: Yun a sur-développée un de ses sens suite aux explosions nucléaires et la radioactivité qui en résultat. En effet, Yun est une jeune femme qui a toujours été attentive à l'enseignement que lui donnait son grand-père, un homme âgé mais sage et encore très bien portant pour son âge. Qu'il lui enseigne l'art du combat ou celui de la méditation, elle y travaillait avec beaucoup d'attention et de respect. Elle admirait son grand-père plus que quiconque, et tout ce qu'il disait était parole sacrée, pleine de sagesse et de réflexion. Durant ses leçons, la jeune fille avait pris pour habitude de se fier à son ouïe pour s'améliorer. La médiation se faisait souvent les yeux fermés, aussi se fiait-elle aux sons pour se repérer dans l'espace. Car elle détestait se retrouver aveugle et ne pas savoir ou elle se trouvait. Cela l'avait toujours un peu angoissé mais bien vite, elle se rassura grâce à son ouïe qu'elle avait appris à développer. Si bien qu'en se concentrant, elle arrivait à reconnaitre les sons, lui permettant ainsi de se repérer dans l'espace.
Quant à la pratique des arts-martiaux, elle s'était très souvent entrainé les yeux fermés. Le vieillard soutenait que c'était une pratique nécessaire pour s'améliorer. Distinguer son adversaire avec la vue était normal. Mais tellement simple. Le distinguer avec ses autres sens, permettait une meilleur maitrise de son art. Quoi de plus angoissant, cependant ? Aussi avait-elle une fois de plus utilisé son ouïe pour se rassurer, et se repérer. C'était également ce que son grand-père attendait d'elle.
Seulement, même-si tout ceci restait très impressionnant, ça n'en était pas moins possible pour n'importe qui. Avec du travail, bien sur.
Seulement voilà, exposée à la radioactivité, une sorte de mutation a opéré chez la jeune fille et Yun entendait de mieux en mieux, comme-ci son audition se développait. Comme-ci la moindre feuille qui bruissait pouvait être distinguée de sa voisine. La moindre branche qui craquait pouvait être localisée. Et le moindre souffle repéré du moment qu'il était émis dans les plus proches environs. Bientôt, elle se rendit vite compte qu'elle pouvait entendre à plus de 50 mètres à la ronde. Entendre à la perfection. Bien entendu, pour exercer cette exploit, elle se devait une grande concentration. Mais bien vite, elle put entendre parfaitement chaque bruit, chaque murmure et chaque froissement à 10 mètre à la ronde, sans la moindre concentration. Ce nouveau don, c'est ainsi que Yun l'appelait, était une bénédiction. Certains auraient pu avoir un troisième bras, d'autres un œil en plus. Mais Yun pouvait tout simplement mieux entendre. Dans les moindres détails. Elle avait l'impression d'être un animal de chasse à présent, un prédateur. Car elle entendait des choses que personne ne percevrait jamais. Mise à part les animaux, et c'était exaltant. Seulement, elle se rendit vite compte, qu'au bonheur de posséder l'ouïe humaine la plus développée du monde, s'ajoutait la souffrance que provoquait certain sons à décibel élevés. Si bien qu'une explosion pourrait provoquer un saignement de ses tympans, et un puissant ultra-son lui vriller les tympans à lui donner un mal de tête atroce. Comme quoi, chaque don n'est pas sans contre-partie ...

Description Physique: Ting signifie gracieuse. La coïncidence est peut-être de la partie, mais Yun possède en effet cette caractéristique. Toute les femmes de la famille Ting l'était. Et la jeune fille se plaisait à croire que cette appellation n'était pas anodine et avait vraiment apporté cette caractéristique sur les Ting. Certes, Yun n'est qu'une humaine, et par conséquence, ne possède qu'une beauté d'humaine. Rien à voir avec les individus qui peuplent cet univers, dotés des pouvoirs ou des capacités de séduction hors du commun et dont Yun n'a même pas conscience. Cependant, la jeune fille est munie d'une beauté naturelle. Une simple humaine, peut-être, mais belle. Belle comme une fleur de printemps.
De petite taille, elle ne mesure que 1m58, correspondant tout à fait au critère de beauté de son peuple. Cette caractéristique représente une fierté. De plus, c'est une aide et non un complexe. Sa petite taille lui a toujours été bénéfique. Ainsi, elle était d'autant plus vive, d'autant plus stable et d'autant plus à l'aise pour maitriser son corps.

Et bien sur, il lui était d'autant plus facile de se cacher. La dissimulation était ainsi plus simple car sa taille lui permet de se faufiler n'importe ou, ou presque. Elle ne possède pas une grande force, mais elle a apprit à gérer le peu qu'elle possède. Sa vivacité n'est plus à démontrer et lorsqu'elle se bat, ses coups sont maitrisés et atteignent généralement leur cible. Elle se sert de son ouïe sur-développée pour contre-balancer son manque de force et atteindre ses objectifs.

Ses cheveux sont brun parsemés de très petites mèches blondes qui donnent l'optique de cheveux châtains. Pour peu qu'on y regarde de loin. Lui arrivant au bas des omoplates, ils sont assez volumineux mais très souple. Elle en fait ainsi ce qu'elle en a envie. Elle en profite donc pour se faire toute sorte de coiffure. Tressés, attachés, en chignon, lâchés …
Ses yeux sont en amande et de couleur chocolat. Un chocolat presque noir. Sa peau est légèrement halée, bronze assez facilement et ne possède aucune impureté. Un don du ciel, semble-t-il. Tandis que ses lèvres sont d'un rose tendre, tel un bouton de rose de cette même couleur. La jeune fille est toute menue sans pour autant paraitre fragile. Car, en effet, méfiez-vous de l'eau qui dort ...

Habitudes vestimentaires: La jeune fille ne porte quasiment que des vêtements typique de son pays. Certes, la Chine n'existe plus, ayant été balayée comme toutes les régions terrestre. Mais cela ne l'empêche pas d'en garder les marques et les traditions. Au moins au niveau vestimentaire. Ainsi, vous la verrez toujours habillée de soie. Presque uniquement d'une tunique composée d'un bustier élastique pour finir en un large pantalon qui se resserre au cheville, élastique, également. Le tout attaché et s'enfilant par le haut. Celle-ci est recouverte d'un ample gilet. A l'occasion, elle porte un kimono. Mais n'étant pas très pratique, vous la verrez rarement avec. Uniquement en de grande occasion.
Yun ne met que des couleurs pastels et pales. Aussi, vous ne verrez jamais de bleu turquoise sur elle, et encore moins de jaune fluo. Plutôt du beige, de l'ocre ou du gris, par exemple. Elle aime souvent mettre un accessoire de couleur, toujours pastel cependant, pour égailler sa tenue. Une ceinture, un croche, une pince ou encore des rubans noués dans ses longs cheveux.

Description Mentale: Le plus important à savoir sur la jeune fille, c'est qu'elle n'est absolument pas décidée à périr. Sa survie est, certes, miraculeuse, mais la jeune fille ne le doit pas qu'à sa seule chance. Yun est une battante. Le courage est une des ses caractéristiques. Elle ne se laisse pas abattre et d'ailleurs, elle ne sait même pas ce que ça veut dire. Elle est bien décidé à survivre, qu'elle du traverser la jungle pour cela, elle le fera. Très déterminée, elle ne lâche jamais le morceau. Et sa persévérance en impressionne plus d'un. Son apparence frêle laisse parfois un horrible sentiment de fragilité, mais détrompez-vous, Yun est tout sauf fragile. Elle possède un tempérament de feu que son Grand-père avait toujours essayé de calmer. Sans succès, malheureusement pour lui. Très franche, et peut-être parfois trop, elle n'hésite pas à dire ce qu'elle pense. Et que vous soyez un homme, que vous ayez des dizaines de bras ou des crocs acérés (on ne saura jamais d'où toute ses créatures proviennent), elle s'en contre fiche. Elle n'a peur de rien. Ou plutôt, elle ne ressent pas assez la peur pour se rendre compte du danger. En effet, elle est jeune et la sagesse ne fait pas encore partie de ses qualités. Très direct, elle ne passe pas par quatre chemins quand elle s'adresse à vous. Et si vous avez le malheur d'avoir une parole de trop ou une geste déplacé, vous vous en souviendrait très longtemps. Yun est, il est bon de le savoir, très colérique. C'est une bombe à retardement, et elle s'énerve très vite. Elle a le sang chaud. Ayant conscience de son mauvais caractère, elle essaye de le camoufler avec des propos ironique, voir sarcastique. Ainsi, si rien ne se passe comme prévue, elle ne laissera entre-voir ses émotions qu'à travers quelques remarques bien sentie ! Et même si elle bout littéralement d'indignation au fond d'elle, elle ne se mettra pas à hurler à tout va. Enfin, c'est à espérer car, comme le veut l'expression, tout est relatif … En bref, Yun est une jeune femme très caractérielle. Cependant, toute ses émotions on fait d'elle une jeune femme très sensible. Car même si elle possède un fort caractère, elle ressent les choses avec d'autant plus de force. Peut-être la verrez-vous craquer un jour et se laisser aller aux larmes. Elle n'en sera que plus gênée.
Derrière ce caractère de feu, se cache également une jeune femme énergique et joyeuse. Elle sait se satisfaire de peu, car elle n'a pas vraiment besoin d'un grand confort pour se sentir bien. Un bon feu et une couverture pour la réchauffer, c'est largement suffisant pour qu'elle se sente mieux. De plus, ce n'est pas une grande solitaire. Car même si elle peut bien se satisfaire à elle-même, la compagnie est quelque chose de réconfortant pour cette jeune femme. La vie en communauté peut poser problème avec ses excès de colère, mais sa nature amicale et gaie font d'elle une compagne de voyage des plus appréciable. Et pour finir, sa tolérance et son respect, qu'elle a appris au contact de sa famille qui a toujours tenu à lui donner la meilleure éducation, font d'elle une personne compréhensive et attentive aux autres.

Inventaire: Yun possède deux armes qui lui viennent de sa famille. Celles-ci se nomment des Saï et elle sait les manipuler à la perfection. Se sont, en vérité, des sortes de poignards. Muni d'un manche et d'une longue et fine lame entourée de quatre petites lames plus petites. Deux Saï identiques, qui ne vont que par paire et dont elle se sert lorsque c'est nécessaire. Ces armes appartenaient à son Grand-père et elle en prend le plus grand soin. Elle les utilise accompagné d'un sport de combat. En effet, celle-ci s'utilise en même de temps que la pratique du Kung-Fu. Une fois de plus, c'est son grand-père qui le lui a appris.

Histoire



Biographie:
Quoi de plus merveilleux qu'un jardin ensoleillé et fleurit pour se reposer ? De-Ning Ting n'en trouvait pas de réponse. C'était pour lui, le meilleur, un havre de paix. Lui permettant la réflexion et parfois la méditation. Il se sentait en communion avec la nature. La brise dans ses cheveux gris, les rayons du soleil sur sa peau ridée et le parfum des fleurs du printemps dans ses narines. C'était toujours un instant de paix dans son cœur. Jusqu'à ce que …

« Grand-père !!!!! » hurla une gamine pas plus haute que trois pommes.

Celle-ci possédait de long cheveux, noir et pourtant méchés de blond, tressés et remontés en chignon à l'aide de baguette. C'était sa mère qui le lui avait faite cette coiffure, le matin même. La gamine rayonnait littéralement. Mais sa voix était, à l'inverse de sa taille, tout à fait imposante. Et lorsqu'elle hurlait ainsi, le vieillard savait que la méditation était finit pour la journée. Elle trépignait d'impatience depuis son réveil, car aujourd'hui, son grand-père allait lui expliquer des choses « de grand » comme elle le disait si bien.
Elle l'avait très souvent vu assis en tailleur dans le jardin, silencieux et immobile. Des heures durant. Aussi loin qu'elle s'en souvienne, elle l'avait toujours vu exercer cette activité qu'elle trouvait incongru. Mais que faisait-il donc ? Dans un premier temps, elle croyait qu'il attendait quelque chose, elle lui avait alors demandé ce que c'était et sa réponse avait été:


« A qui sait attendre, le temps ouvre ses portes ... »


Alors, elle l'avait regardé un long moment. Essayant de comprendre ses paroles, sans succès. Pour elle, ça n'avait pas de sens. Elle ne connaissait pas le proverbe. Mais elle se disait que si c'était lui qui le disait, cela devait être important. Alors, elle retint ses paroles quelque part dans son esprit. Et souvent, elle y réfléchissait, afin de comprendre. Elle se disait que, un jour, elle serait assez grande pour saisir le sens de ces propos, et alors, elle serait aussi sage que son grand-père. Mais elle n'avait toujours pas compris et pourtant, elle n'avait pas demandé à ce qu'on lui explique. Elle devait le faire seule, c'était sa mission. Bien sur, tout ceci, personne ne le savait parce que c'était à l'intérieur même de son esprit. Tout le monde sauf le vieux sage, car, elle en était sur, c'était ce qu'il avait voulu. Alors, la mission n'en était que plus importante !
Mais aujourd'hui, était une grande journée. Car, si elle lui demandait souvent qu'est-ce qu'il faisait à rester assis des heures durant. A regarder la nature. A penser. Et même parfois, il fermait les yeux et il était si immobile qu'elle se demandait si il ne dormait pas. Toujours, il lui répondait qu'elle comprendrait plus tard. Et Yun savait qu'elle comprendrait que lorsqu'elle serait capable de lui expliquer le sens de ces paroles. La fameuse phrase, qui semblait être une vérité importante. La clef de la connaissance. Mais elle ne comprenait toujours pas, et elle était impatiente de savoir quand ce jour viendrait. Et puis, la dernière fois qu'elle lui avait posée la question. Toujours la même, à savoir pourquoi il s'installait dans le jardin à ne rien faire. Il avait déclaré qu'il allait lui apprendre. Bientôt … Elle fut étonnée car elle ne savait toujours pas le sens de la phrase, mais elle s'en fichait à présent, il allait lui enseigner des choses. Et seul ceci lui importait.
Ce jour-là, était le jour ou elle allait enfin apprendre ce qu'il faisait. Elle ne savait pas ce que c'était, mais c'était sans doute très important. Elle était donc très impatiente.
Lorsqu'il entendit la voix de la fillette, le vieillard ouvrit lentement les yeux qu'il avait fermé et un mince sourire s'afficha ses lèvres. Ah, la jeunesse et son intrépidité !
La jeune Yun courut dans sa direction puis s'arrêta à quelques mètres, les lèvres pincées comme-ci elle venait de remarquer qu'elle le dérangeait sans doute. Sentiment coupable … Il ne lui avait jamais dit qu'elle le gênait, mais souvent, sa mère la sermonnait parce qu'une fois de plus, elle avait dérangé son grand-père. Alors, elle se sentait coupable, tout en ne sachant pas vraiment pourquoi. Lui ne lui avait jamais reprocher. Peut-être que sa mère se faisait des idées ? Elle avait donc décidé de continuer à questionner son grand-père mais elle se devait d'être discrète. Ainsi, elle aurait l'impression de ne pas faire quelque chose de mal. Mais aujourd'hui, elle n'avait pas tenue sa résolution, parce qu'elle était trop heureuse pour seulement y penser.
Kyu-Yang lui fit signe d'approcher avec la main et ce simple geste rassura Yun. Elle s'approcha donc et s'assit à ses côtés.


« Bonjour Grand-père ! Tu vas bien aujourd'hui ? Moi oui, je suis tellement contente. Tu vas m'expliquer, hein Grand-père ?! » demanda-t-elle des étoiles dans les yeux, le sourire aussi grand qu'un soleil.

« Bonjour ma petite Yun … Je suis content que tu ailles bien. Quant à moi, je me porte comme un charme »
le rassura-t-elle.

Son sourire était doux, tranquille. Et d'ailleurs, tout était doux chez lui. Même si on sentait une grande force l'habiter. Mais c'était une force tranquille. Un long silence suivit ces quelques paroles. Le vieillard écoutait la nature. La jeune fille n'osait tout simplement rien dire. Pourtant, elle voulait savoir. Connaître. Comprendre, enfin ! Parce qu'aujourd'hui était le jour ou elle saurait. C'était lui qui l'avait dit, c'était forcément la vérité. Confiance aveugle …
Seulement, elle commençait à s'agiter. Elle attendait mais c'était long, et elle voulait la réponse à sa question. Celle qu'elle se posait depuis si longtemps. Pourquoi ne disait-il rien ? Mais elle fut bientôt coupé dans ses réflexions par la voix grave de son grand-père. C'était presque un murmure, comme pour ne pas troubler cet instant de réflexion:


« Écoute Yun ... Écoute la nature autour de toi. Tu peux l'entendre vivre … Tu entends ? »

Alors, elle comprit enfin … Elle n'était alors âgé que de 7 ans.


*****************

« Yun ! Où est-ce que tu vas ? » appela une voix.

L'adolescente stoppa ses pas. Comme tous les jours, elle rejoignait son grand-père. Pour méditer. Parce que depuis ce jour, ils le faisaient toujours tous les deux. Elle écoutait l'enseignement du vieillard qu'elle savait sage. Et même si elle n'était plus la naïve petite fille, elle n'avait qu'une certitude: Son grand-père était un sage. Il avait toujours raison et elle lui vouait une admiration sans borne.
Elle avait bien grandit la petite fille qui questionnait toujours tout le monde. Ses cheveux n'était plus aussi long mais lui arrivait maintenant aux épaules. Bien entendu, elle avait prit des centimètres et du poids. Elle avait commencé à se former, c'était une belle jeune fille. Plus vieille mais toujours aussi ravissante. Toujours aussi vive, peut-être un peu plus sage …


« Maman ! Je vais voir Grand-père, comme tous les jours … Tu sais bien »
répondit-elle par dessus son épaule.

Sa mère sourit. Bien sur qu'elle savait, mais n'était-il pas de son devoir de surveiller son enfant ? Alors, elle la regarda quitter la maison. Et partir, écouter l'enseignement du sage. Décidément, elle ne raterait jamais un seul jour ! Pourtant, la mère de Yun savait que c'était une bonne chose. Son père est un grand homme. Il avait l'age de la sagesse, l'expérience de la vie. Et son enseignement ne pouvait qu'être bénéfique à l'adolescente. Pour la rendre un peu plus raisonnable, un peu moins impulsive.

Bientôt, la jeune fille atteignit le bosquet au bord de l'Étang ou elle savait qu'elle devait retrouver celui qu'elle admirait plus que quiconque. Il ne lui avait pas donné rendez-vous. Il n'en donnait jamais. Car c'était un choix qu'elle faisait elle-même. Elle savait que si elle ne désirait pas venir, elle n'en avait pas l'obligation. Mais elle savait aussi qu'elle était la bienvenue. Elle avait appris qu'il se trouverait ici en cet fin d'après-midi. Car chaque jour, il se rendait en un lieu qui l'apaisait. Ce n'était jamais le même. Mais elle savait toujours le trouver. Elle avait beaucoup appris … Les signes ne trompait jamais !


« Bonjour Grand-père ! » murmura-t-elle lorsqu'elle fut arrivé à sa hauteur.

Elle ne s'assit pas. Elle observait le lieu choisit. Comme d'habitude, c'était magnifique. Légèrement isolé, toujours très calme. Mais pourtant vivant. Parce que la nature vivait. Elle en avait maintenant conscience. Le vieillard ne répondit que d'un sourire. Cela était suffisant. Celui lui suffisait à elle. Il lui montrait qu'il l'avait entendu, lui signifiait qu'il lui retournait la politesse. Et qu'il était heureux de la voir ici. Il ne pouvait être sur qu'elle viendrait. Il ne donnait jamais de rendez-vous …


« Aujourd'hui, Pang Lee s'en est pris à Kim Kwan. J'ai été obligée d'intervenir. Il est trop fort pour moi, alors, j'ai eu peur. Mais Kim encore plus. Et elle était toute seule. Et je ne pouvais pas la laisser se débrouiller toute seule, n'est-ce pas ? »

Le silence lui répondit. Comme toujours. De-Ning considérait qu'elle n'avait pas besoin de lui pour résoudre ses dilemmes. Répondre à ses propres interrogations ou se démêler d'une situation. Il fallait juste réfléchir à ce qui était juste, et ce qui ne l'était pas. L'air déterminé qu'il lu sur le visage de sa petite-fille lui donnait une fois de plus raison. Elle savait que ce qu'elle avait fait était juste. Sa question n'était que rhétorique. Ou peut-être qu'elle se sentait coupable de s'être laissé emportée, une fois de plus ...

« J'aurais aimé avoir la certitude d'avoir le dessus. Alors peut-être, Kim aurait été rassuré. Elle l'a été, mais seulement quand Pang Lee est partit. J'aurais aimé qu'elle est confiance en moi … C'est égoïste. Je le sais ! Mais j'aurais aimé ... »

« Vouloir protéger ceux qu'on aime et qu'ils sachent qu'on en a les moyens n'est pas égoïste. Si tu cherches la rançon de la gloire, cela le serait. Si tu ne veux que la sécurité des autres, c'est simplement juste ! » déclara-t-il.

La réflexion de Yun suivit la déclaration du sage homme. Sage déclaration, réflexion sage …
Mais Yun n'était pas satisfaite. Elle n'était qu'une jeune fille. Force de la jeunesse mais faiblesse de la femme. Insuffisant, et insatisfaisant.


« Apprendre à cultiver ses qualités et sa force pour défendre les faibles ou se défendre soi-même, est une bonne chose » déclara-t-il, un fois de plus.

« Mais comment ? »

« Je peux te l'apprendre ... »


Alors, il lui apprit … Elle avait 15 ans.


********************

« Sers-toi de tes autres sens pour voir. Tes yeux ne sont pas les seules instrument de la vue … Utilise ton ouïe, la sensation de l'air sur ta peau, les odeurs … Tout ceci peut te permettre de voir ! »
expliquait De-Ning.

Il se trouvait dans le jardin, près d'une petite rivière qui coulait. Comme d'habitude, Yun était avec lui. L'école était terminée pour aujourd'hui, elle suivait maintenant un tout autre enseignement pour le reste de la journée. Les arbres en fleur les entouraient, un vent léger les chatouillait.
Et Yun le savait rien qu'en écoutant autour d'elle. Elle n'entendait plus qu'elle sentait le vent sur sa peau. Et ses yeux bandés ne pouvaient confirmer ceci. Mais elle n'en avait pas besoin. Plus maintenant, elle avait suffisamment confiance en elle pour en être sur.
Elle entendait aussi son grand-père lui tourner autour. Il portait un punching-ball et elle se devait de frapper dedans avec son pied. Seulement, ses yeux bandés rendaient la tache plus ardue. Le vieille homme la forçait par là à développer tous ses sens. Yun avait bien saisie l'importance de l'exercice, elle y travaillait donc avec acharnement. Et pas seulement lorsqu'elle s'entrainait au combat. Il lui arrivait souvent de fermer les yeux et d'écouter ce qui se passait autour. Elle aimait ça, même si elle trouvait ça un peu angoissant de ne pas voir ce qui se passe. Elle se basait donc d'autant plus sur son ouïe. Pourquoi l'ouïe, elle ne saurait dire. Elle aurait très bien pu développer le toucher,ou encore l'odorat mais il lui semblait que c'était plus intéressant dans le sens ou ce qui était loin ne pouvait pas toujours être sentit, ni toucher. L'ouïe permettait de l'atteindre comme l'aurait fait la vue, mais de façon différente.
Et voilà bien une heure qu'elle frappait avec les pieds, les tibias et les poings sa cible. Elle écoutait. Parfois sentait l'air sur sa peau, et alors,elle faisait volte face et heurtait le punching-ball tenu pas son grand-père. Qui malgré son age, ne semblait pas fatiguer ou même faillir. Elle avait d'abord craint de lui faire du mal, au tout début de ces nouveaux cours. Car même si elle ne possédait pas beaucoup de force, il était tout de même âgé. Cependant, elle fut surprise de constater qu'il possédait encore tous ses moyens et une force raisonnable. Aussi, elle lui fit encore plus confiance, si possible. Et s'entrainait tous les jours ou presque, désormais. Elle n'apprenait pas seulement à se battre pour se battre. Mais à se battre pour des choses juste. Il était toujours question de justice, de raison et de sagesse. Et toujours il le lui rappelait. Car parfois, elle l'oubliait. Elle n'était pas une jeune fille sage. Elle était juste impulsive, franche et direct. Parfois trop. Elle le savait et lui aussi … Deux mois seulement étaient passés depuis le début de son entrainement ...


*****************

La guerre était là. Les informations ne parlait que de ça. La guerre, les morts et les bombes. Et Yun n'arrivait pas à s'y faire. La guerre, la vraie ? Comment était-ce possible ? Enfin, ce ne pouvait pas être vraie ! Pour elle, la vie était paisible. Il n'y avait que son pays et sa région. Surpeuplée mais développée. Rien à voir avec la capitale, bien sur. Mais développée tout de même ! Elle en aimait le relief et la nature qui la composait. Les fleurs, les arbres, les rivières et les étangs. Les animaux et les insectes. Car il lui semblait que plus jamais elle ne pourrait s'installer sous un cerisier pour en écouter le chant sauvage. Le vent dans ses feuilles et le parfum de ses fleurs.
Elle pensait également à sa famille. Avec son père et sa mère, qu'elle aimait particulièrement et avec qui elle s'était toujours entendue. Et son grand-père, bien entendu ! Comment l'oublier ?! Lui qui lui avait tout appris, qui était son mentor et qui avait tant à lui enseigner encore. Ses autres grand-parents dont sa grand mère paternelle avec qui elle aimait discuter. Ses cousins et cousines avec qui elle aimait rire. Les oncles et les tantes qui les rejoignaient lors des fêtes et des réunions de famille. Elle revoyait encore tout ce petit monde au jour de l'an dernier. Le moment avait réchauffé son cœur, de se retrouver réunie avec ses proches.
Elle se revoyait en cours. Avec ses matières préférées et celle qu'elle détestait. Les bonnes notes et les moins bonnes. Ses difficultés et ses facilités.
Et ses amis ? Ceux avec qui elle passait le peu de temps libre qu'elle se consacrait. Ceux avec qui elle sortait en ville. Avec qui elle riait, pleurait et se disputait. Pour mieux se réconcilier ensuite. Qu'adviendra-il d'eux ? Les petits-amis, en aurait-elle un nouveau, un jour ? Elle n'en avait pas connu énormément. Mais elle les avait aimé. Amoureuse de l'idée même d'aimer. Elle vivait, c'était l'ivresse de la jeunesse ! La vie, la vraie !
Mais plus rien n'allait. Elle commençait à prendre peur. La confiance n'était plus là. Et même son grand-père ne semblait pu si confiant. Alors qu'il lui avait toujours inspiré la confiance, la force et la sécurité. Elle voyait la vieillesse dans ses traits à présent. Cela la rendait encore plus soucieuse.
Son père était partit au combat depuis plus d'un mois. Personne n'avait de nouvelle de lui depuis. Et la jeune femme avait peur. Très peur. Sa mère pleurait sans cesse. Cette femme pleine de vie, souriante et chaleureuse. Elle ne semblait même plus avoir la force de sourire à nouveau. Le modèle de la jeune fille n'était plus qu'une pauvre âme éplorée … Son oncle était décédé au front et sa tante, la sœur de sa mère, vivait maintenant avec eux. Avec leur enfants. Il n'y avait plus que malheur et désolation. Parfois, le soir, elle entendait les bombes exploser non loin de chez elle. Alors, ils se réunissaient tous dans la cave. Il n'y avait que ça à faire. Et dans ses moments, elle ne voulait même pas observer les visages terrifiés de ses ainés. Alors, elle fermait les yeux, très fort. Se repliant sur elle-même comme l'enfant qu'elle n'était plus censé être, à 15 as maintenant. Jusqu'à ce que tout s'arrête.
Seulement, ce jour-là, tout s'est arrêté. Mais pas comme elle l'aurait souhaité …


****************

Le bruit de la pluie la fit revenir à elle. Elle fronça les sourcils de façon inconsciente. Que se passait-il ? Pourquoi était-elle trempée ? Elle n'avait pas fermée sa fenêtre ? Elle ouvrit péniblement les yeux pour les refermer aussitôt. Aie ! Pourquoi avait-elle le soleil dans les yeux ? Sitôt ceux-ci habitués à la lumière, elle se rendit vite compte qu'elle n'était pas dans sa chambre. Ni dans son lit. D'ailleurs, elle avait mal partout. Ou était passé son matelas confortable ? Et pourquoi se trouvait-elle par terre ?

« Maman … ? Grand-père ? »
appela-t-elle d'une voix éraillée qui lui fit l'effet d'être une grand-mère sur le point de rendre l'âme, « Maman … Maman !? » répéta-t-elle plus fort mais la voix toujours aussi différente.

Elle se redressait alors péniblement, la main devant ses yeux pour les protéger de la lumière agressive. Puis, elle finit par réussir à se mettre en position assise. Elle apercevait à présent de la poussière partout. Elle n'était pas dans sa chambre, elle en était sur à présent. Mais que faisait-elle ici ? Il lui semblait qu'elle était enfermé quelque part. Mais impossible de savoir ou. Non ! Elle n'était pas enfermée. Étant donné que le soleil lui réchauffait la peau. Mais elle aurait aimé qu'il fasse plus d'effort ! Il faisait si froid ... Elle grelotait et la fine pluie qui l'atteignait avait pénétré jusque dans les os, elle se sentait glacée de l'intérieur. Elle ressentait également un affreux mal de tête, qui allait jusque dans ses tympans. Puis, après réflexion, elle se dit que, finalement, ce devait être les tympans qui lui donnaient mal à la tête. Mais cela avait-il seulement un sens ? La douleur était si forte qu'elle ne comprenait même pas la moitié de ce qu'elle pensait. Et d'ailleurs, même ça, ça n'avait pas de sens ! Toujours aussi embrouillé, elle finit par mettre un nom sur ce lieu. La cave … Mais ce qui ne collait pas, c'est qu'elle n'avait rien à y faire. De plus, le fait que le soleil réussisse à y pénétré n'était absolument pas normal. Mais pourtant, pas de doute possible, elle était bien dans la cave et un énorme trou dans le plafond laisser passer les rayons de lumière. De plus, l'énorme trou qui béait au dessus de sa tête, un peu en arrière, avait provoquer pas mal de dégâts dans la pièce. Des morceaux de mur et du bois formaient un tas de gravât. Elle aperçu une branche parmi les décombres et cette simple vue la fit prendre conscience qu'il se passait quelque chose de grave. Son cerveau s'était comme reconnecté. Une branche d'arbre se trouvait dans sa cave. Il y avait un trou dans le plafond et le soleil qui apparaissait par l'ouverture démontrait qu'il n'y avait même plus les pièce normalement situé au dessus. D'un bon, elle était sur pied. Elle se souvenait de ce qui s'était passé. Elle s'était cachée dans cette cave avec sa famille. Les bombes pleuvaient de plus belle. Mais ce n'était plus les fracas lointains auxquels elle commençait à s'habituer. Non. Les explosions étaient très proche. Si bien qu'elle avait été certaine que la maison des voisins n'était plus qu'un tas de cendre. Le sol tremblait et les murs également. Elle se revoyait croiser le regard de son grand-père. Y lisant l'angoisse puis … plus rien. Une énorme explosion, bien plus importante que toutes les autres avait tout rasé sur son passage. Et maintenant, elle se réveillait au même endroit. Et ...


« Non ! NON ! » se mit-elle à crier, « Non ! C'est impossible ! »

Se précipitant vers les décombres, elle se mit à retourner les pierres, le bois et autres matériaux. Elle ne savait même pas ce que c'était. Et elle s'en moquait. Sa famille se trouvait la dessous, et elle devait les faire sortir. Ne se rendant même pas compte qu'ils n'étaient probablement plus en vie depuis un moment. Elle tirait, hurlait, soulevait, jetait, criait de nouveau. Accompagnée d'une détermination teintée de rage. Puis, un pied apparu. Alors, elle se stoppa net. Un sanglot s'étouffant dans sa gorge. Mélangé à un cri d'horreur. Elle ne pouvait pas ! C'était impossible. Elle s'en savait incapable. Elle ne pouvait tout simplement pas dégagé le corps de cette personne. Qui que se soit ! Elle se rendait enfin compte qu'elle ne découvrirait qu'un cadavre ravagé. Et elle ne pouvait pas. Pas pour se souvenir de cette personne comme étant un cadavre sanglant et surtout, sans vie. Alors, elle recula les yeux écarquillés d'horreur, pour trébucher et tomber en arrière. Et le cœur serré, le corps endolorie, elle se mit à pleurer. A hurler de désespoir, de peur et de colère. Pleurant la mort de sa mère. De son grand-père et de l'ensemble de sa famille. Il lui fallu quelques minutes, peut-être même quelques heures, pour se remettre. Puis, elle finit par se lever et sans un regard en arrière, elle fit face à l'horreur qui l'attendait encore au dehors. Seule, car plus personne ne l'accompagnerait désormais ...


***********************

Ce qu'elle avait découvert au dehors, elle avait décidée de ne pas se le rappeler. Et même si elle revoyait encore dans ses cauchemars ce pied qu'elle avait découvert dans les gravats, les morts aux quatre coins du village, les carcasses de maison, ou ce qu'il en restait, les routes encombrées et la nature dévastée. Elle s'obligeait à ne plus y penser.
Elle avait ressentit un grand vide en emmargeant au dehors. Tout ce qu'elle contemplait n'était que cendres. Elle avait l'impression qu'un immense souffle d'air avait tout balayé sur son passage. Comme-ci un géant, ou peut-être Dieu lui même avait soufflée ses bougies d'anniversaires. Chaque être dans les environs représentant les flammes.
Elle avait rencontré des survivants. Beaucoup même si autant de personne avaient péries. La guerre n'était peut-être pas terminée. Qu'en savait-elle ? Mais en tout cas, il n'y avait plus rien à faire dans ce coin-ci. Tout était dévasté … Et l''air était suffocante. Elle s'étouffait presque à chaque pas et crachait ses poumons sans pouvoir s'arrêter. Un mélange de poussière et d'autres choses qu'elle n'aurait su identifier flottait dans l'air. Elle comprit bien plus tard que ce n'était pas les bombes qui avaient tout rasé. Mais UNE bombe ! Une bombe nucléaire … Peut-être plusieurs, mais une seule aurait suffit à exterminé toute vie sur des kilomètres. Et elle avait l'impression de sentir le goût de la mort sur sa langue. Sa maison puait la mort. Le village puait la mort. Le monde entier puait la mort. Et elle avait envie de vomir.
Mais ce qui se passa par la suite effaça les survivants du relief de la Terre. Effaça cette puanteur morbide. Des rafales de vents et de pluie s'abattirent sur eux. Une pluie si puissante qu'une vague n'aurait pas fait plus de dégâts. Il y avait de l'eau partout. Inondant tout ce qui pouvait rester de son village. De la région et même du pays. Emportant tout sur son passage. A l'instar d'un torrent. Se succéda une trainé de boue immense. N'étant pas située sur la côte, Yun ne put apercevoir la mer se déchainer comme-ci elle vivait. Des Tsunami, il y en avait eu. Les conséquence en furent désastreuses. Il n'y avait plus rien ! Comment Yun avait survécu, elle ne pourrait le raconter. S'agrippant à tout ce qu'elle pouvait. Nageant avec la force du désespoir. Elle était restée longtemps sur le toit d'une maison, ça, elle se le rappelait. Elle se souvenait aussi s'être réveillée dans un endroit inconnu, dans les mêmes circonstance que dans la cave. Mais elle était belle et bien seule, maintenant. Trempé, grelotante, épuisée et désespérée.
La seule chose qui lui restait se résumait à deux armes, qu'elle avait retrouvée parmi les décombres. Deux Saï appartenant à son grand-père et avec lesquelles, elle s'entrainait souvent. Il ne lui restait que ça. Et même si elle avait retrouvé quelques photos, de la vaisselle ou encore des bibelots sans importance, elle avait tout laissée. Hormis cette héritage. A quoi cela pouvait-il lui servir ? En revanche, une arme était toujours utile. Pour se défendre comme pour survivre. Ensuite, l'eau avait tout emporté …
Et quand tout se fut calmé, Yun ne s'était jamais sentit aussi seule. Plus encore qu'après sa découverte du village entièrement ravagé. Il n'y avait plus âme qui vive à des kilomètre alentour. C'était effrayant. Et elle l'a été longtemps après tout ceci. Puis, elle s'était habituée. Autant qu'une être humain peut s'habituer à la solitude. A la mort. A la vie archaïque qu'elle devait maintenant mener. Elle était une survivante et elle s'évertuait le rester. Pour longtemps encore …
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MessageSujet: Re: Yun   Yun I_icon_minitimeMer 15 Sep - 22:24

Bonsoir,

J'ai lu ta fiche (tant attendue) avec un grand plaisir. Je n'ai strictement rien à redire, ne serait-ce, vraiment un détail la disposition de tes paragraphes. Des sauts de ligne ne feraient pas de mal parfois. Mais comme je l'ai dit, c'est un détail futile.

Ton personnage est bien cerné. Nous ressentons son envie de vivre, d'avancer et l'amour qu'elle porte à la nature. Je n'ai donc rien à dire sur les descriptions, ni même sur l'histoire.

Ta fiche est de grande qualité, donc tu es validée, bien entendu et le poste de banquière est à toi. Dès l'ouverture de ton compte en banque, tu seras crédité de tes 40 pièces d'or pour faire vivre le monde de Doomsday. (Je t'ai envoyé un message privé avec les codes nécessaires)

Tu peux donc dès à présent,
-Rejoindre la communauté, aussi appelée Flood pour t'amuser,
-Ouvrir ton compte en banque Ici. Tes droits te sont donnés et tu peux dès maintenant te charger de l'ouverture toi même.
-Faire une demande de rp
-Et pour finir remplir ton profil à l'aide de ce sujet
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Yun
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