Doomsday
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 Présentation : Archimède Onnopé

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AuteurMessage
Archimède
Novice || Fondateur
Archimède


Lien : Fiche || Suivi personnel

Race : Blinder
Expériences : 8
Argent : 50

Rapport :
Présentation : Archimède Onnopé  50_sur10PNJ
Chirma
Âme jumelle
d'Archimède


Messages : 241
Date d'inscription : 24/08/2010

RP : Parlons affaire
Sommeil évasif


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MessageSujet: Présentation : Archimède Onnopé    Présentation : Archimède Onnopé  I_icon_minitimeMar 31 Aoû - 17:43

Présentation : Archimède Onnopé  100_su12Nom: Onnopé
Prénom: Archimède
Âge: 21 ans de vécue, deux mois au Walhalla et trois ans sur Terre. Soit 24 ans.

Présentation



Groupe: Walhalla
Race: Blinder

Capacités, Aptitudes: Archimède détient le pouvoir d'invoquer une jeune femme qui est son égal. Elle apparait physiquement, en chair et en os. Elle peut combattre, parler, penser et ressentir des sentiments. C'est une belle demoiselle qui accompagne le jeune homme. Elle possède son propre caractère. Elle semble posséder le même âge qu'Archimède, cela est tout à fait normal, elle est son égaux féminin et donc est née le même jour que lui. A vrai dire, elle est née dans son esprit. Pour pourvoir faire appel à elle, cela ne demande pas une puissance phénoménale, sa vue baisse lorsqu'elle apparaît. Plus elle reste parmi eux, plus sa vue diminue. Mais lorsqu'elle disparaît, sa vue, heureusement, redevient normale, mais ses yeux sont endoloris.

Description Physique: Pour débuter, Archimède est un homme. Il mesure un mètre quatre-vingt-six. Sur Terre, cela paraît grand parfois, mais de son monde, à lui, c'est une généralité. Il se porte bien, il peut reposer sur son corps afin de faire de gros efforts, il connait ses limites et ses faiblesses physiques. Son visage est plutôt inexpressif étant donné qu'il ne partage pas ses sentiments. Malgré son visage de marbre, la première chose que l'on remarque généralement, ce sont ses yeux. Il possède des yeux magnifiques, d'un bleu indigo. Ils sont très clairs et sensibles à la lumière. Si vous plongez dedans, peut-être connaîtrez vous ses sentiments. Son visage est fin, plutôt ovale et allongé que rond. Deux fossettes creusent ses joues lorsqu'il sourit. Son nez est aussi fin qu'est son visage, ce qui image en Archimède une douce harmonie. Cela est valable pour ses lèvres qui sont discrètes et légères. Ses cheveux noirs sont mi-longs et embrassent son visage jusqu'au cou. D'ailleurs, son front est quotidiennement caché par sa chevelure.

Un point sensible, son stigmate sous son oeil. Dans son peuple, dès l'âge adulte, tous les hommes et les femmes subissent un stigmate. La position de celui-ci varie selon la personne. Chez Archimède, sa marque est sous son oeil gauche. Cela marque fin à un dédoublement de personnalité. De là où il vient, tous les enfants sont habités par une seconde personne, de sexe opposé. Généralement, ils s'entendent et sont amis. Sur Terre nous appellerions cela un ami imaginaire, dans son monde, ceci est tout à fait réel. Ils grandissent ensemble et s'apporte beaucoup. Seulement à l'âge adulte, l'une des deux personnes prends le dessus et s'empare définitivement du corps. La personnalité perdante meurt... Le stigmate signifie que l'on a terminé avec cette phase enfantine. Archimède a été l'enfant et non l'esprit, mais il a aussi réservé son corps. Son pouvoir consiste à faire apparaître celle qu'il a perdu dans son enfance.

Au premier regard, Archimède semble fragile au moindre contact. Mais son corps est agile et rapide. Cela permet de bouger avec une aisance que son peuple connait. Il n'est ni trop rapide, ni trop fort. Il a trouvé son idéal et son juste milieu dans cette matière. Pour combattre, il conserve son énergie, il joue de son agilité et lorsqu'il frappe il dose parfaitement afin de porter un coup implacable. Sa démarche et ses gestes sont calmes et aussi paisible qu'il l'est. Sa personnalité reflète exactement ses aptitudes physiques.


Habitudes vestimentaires: Le jeune homme porte généralement une chemise au col relevé recouvert d'une veste simple, tout à fait banal. Il porte des pantalons lui arrivant jusqu'au cheville, des jeans assez fréquemment. Il n'est pas du genre fantaisiste, il ne s'accroche pas à ses détails là. Cela n'est que matériel et ne lui apporte rien. Auparavant, il était privé de ses yeux donc le physique ne compte pas pour lui, certes c'est un bonheur de découvrir ces choses visuelles, mais il n'y porte que très peu d'intérêt.

Description Mentale: Archimède vit dans le monde dans lequel il s'est forgé un caractère. Dans son univers, tous les enfants sont accompagnés d'une personne du sexe opposé, cela signifie donc qu'ils ne sont jamais seuls et ne recherchent donc pas une compagnie matérielle. C'est tout à fait normal. C'est donc devenu un homme solitaire et qui s'appuie sur ses seuls acquis.

Il a subit sans jamais se plaindre, certaines décisions se sont jouées de lui, mais si la vie était faite ainsi, il n'avait rien à redire. Le choix qu'a fait le destin en lui laissant la vie sauve était certainement justifiée. Seulement il se rendait compte de la douleur qu'il avait infligé, pour sa personne, une jeune fille est morte, elle n'avait même pas atteint l'âge adulte. Bizarrement cela l'infectait, mais dans son univers c'est une chose courante. Pour une personne en vie, il y a eu un sacrifice. Mais ce qu'il ne comprenait pas, c'est pourquoi, lui, était mal par cette nature ? Mais si cela était fait ainsi, que cela soit. Ce qui l'attire le plus est certainement le calme et le bien-être de soi, mais aussi des autres. Souffrir est une douleur, voir souffrir autour de soi en est une autre et parfois bien plus destructrice. Se battre pour des causes précieuses sont pour lui anodin et tout à fait naturel. Nous avons été dotés de vie, il nous faut agir afin de gratifier ce don.

Beaucoup de personnes s'attardent sur le physique des gens. Ce sont ces gens qui sont dans la tromperie totale. Notre apparence n'est qu'un triste reflet de notre caractère. Il parait lent dans sa façon de vivre, assez triste et parfois déçu. Mais cela ne signifie rien ! Ceci ne veut rien dire, il est juste introvertie et cela n'empêche nullement qu'il soit amoureux de la vie. Ce n'est pas parce qu'il ne porte pas un regard sur vous qu'il ne sera pas curieux de vous connaître. Pour lui, chaque individu mérite d'être écouté et tout le monde mérite un minimum d'écoute. Et parfois un sourire tombe. Ce sourire peut être plus doux et chaleureux qu'un beau discours.

Cela est également valable pour le dialogue. Il n'est pas bavard, il ne partage pas grand-chose. Une personne a bien à faire avec sa propre vie, personne n'a besoin de supporter la vie d'un autre. C'est pourquoi il conserve au fond de lui ses pensées les plus profondes. Mais cela n'empêche pas le moins du monde qu'il ne cache rien. Il dit ce qui a lieu d'être. Ce caractère fait partie de lui, il aime partager à sa manière. Il n'est pas colérique, il ne s'énerve pratiquement jamais. Il peut craquer, mais sans crier, ni frapper ce qui l'entoure. Il sait se maîtriser, il connait ses limites. Au pire des cas, il part sans rien dire et préfère se calmer seul, avec ses pensées. Archimède a aussi le don de voir le bien en chacun. Il tient à penser que chacun d'entre nous au fond de lui possède une part de bon.

Inventaire: Il porte continuellement des poings américains. Ceci est sa seule arme. Cela est facilement transportable et discret, confortablement cachés dans ses poches et c'est tout ce qu'il recherche. Il est tombé dessus par un hasard lors d'un voyage. Depuis il le garde et en fait usage rarement, mais le conserve. Mis à part ses vêtements, il ne porte rien de spécial. Pas d'armure, car s'il se doit d'être touché, d'une façon ou d'une autre l'armure sera inutile. Aucun détail ne peut agir face au destin. Rien n'est fait au hasard... Si Archimède est tombé sur ces armes bien précises, c'est qu'un jour, certainement lui sauvera la vie et peut-être d'une situation pire. Il ne sait nullement, l'avenir l'éclaira surement le moment venu.


Histoire



Biographie:

La vie d'Archimède n'était qu'une ombre qui planait dans l'attente d'une libération. Il était solitaire, très solitaire et ne recherchait pas l'approche des autres. Dans son monde, encore jamais personne n'avait découvert si la planète, était ronde, ou bien carré, mais encore toutes autres formes. Personne ne connaissait la couleur du ciel, des matériaux et encore personne ne connaissait le visage des êtres pourtant chéris. Les traits restaient voilés, s'ils portaient de l'amour à une personne c'était pour son âme et non leur beauté physique. La beauté intérieure était la seule beauté perceptible. Les Blinder, tel est le nom de cette origine, naissaient, vivaient et mourraient aveugle. C'était malheureux ? Pas tant que ça, étant donné qu'ils ne connaissent pas l'existence de ce sens, ils n'avaient aucun regret. Et c'était ainsi.

Chaque enfant naissait avait les pupilles blanches, mais cela n'avait que très peu d'importance... Ils ne se rendaient pas compte de ces détails. C'étaient lorsqu'un bébé poussait un cri, lorsque les parents caressaient cette peau douce et tiède qu'ils se rendaient compte à quel point la vie était belle et porteuse de joie et d'amour. Archimède vivait dans l'amour et le bonheur constant. Il avait quelques petits camarades, mais c'était tout. Pourtant, il n'avait pas l'impression de vivre et de profiter. Il avait pourtant tout, même une amie nommée Chirma était là pour lui et à vrai dire elle était là uniquement pour lui. C'était l'enfant né dans son corps sous forme d'esprit. Archimède savait pourtant qu'à l'âge adulte un des deux allait se sacrifier pour que l'autre vive. Cela lui brisait la conscience rien que d'y consacrer une pensée. Il portait un amour bien particulier à son amie, mais pas de l'amour propre, un amour enfantin. La petite fille marchait à côté d'Archimède à longueur de journée, mais seul le petit garçon voyait sa présence. Voir voulait bien-sur signifier sentir et entendre. Les deux enfants parlaient à longueur de journée, il discutait des sujets qu'ils leur étaient chers. Ils se demandaient pourquoi fallait-il qu'ils soient, tous les deux séparés après la vie enfantine. La fille comme le petit garçon était prêt à partir. De toute manière c'était ainsi et tous les enfants vivaient dans ce doute et cette appréhension. Bien que l'éducation fait que le départ semble justifié.

Dans le monde d'Archimède, la vue n'existe pas. Le peuple s'appuie sur les autres sens, l'interprétation varie selon la personne et voilà comment voient-ils le monde. Le monde n'est qu'un ensemble de bruits, de matières et d'odeurs. Ils apprennent à aimer selon la voix, ils apprécient selon les renseignements fournis par l'odeur, le son et le toucher. Le peuple est en continuel confrontation. Une guerre civile en quelque sorte, mais à l'échelle mondiale. Les duels étaient partis de rien, il n'y avait aucun but, ni gain. C'était un jeu, peut-être. Un jeu auquel l'enfant qu'était Archimède ne comprenait pas. Pourquoi ne pas discuter ? Pourquoi tout simplement se faisaient-ils la guerre ? Les conséquences de cette manifestation étaient une douleur autre que physique. Le garçon aux yeux voilés, ressentait les peines, ressentait les déchirures causées par cet acte. Après tout, Archimède n'était qu'un enfant dont les réflexions étaient insignifiantes. Les gens lui répondaient la plupart du temps, que cela n'était pas une chose pour les enfants, seuls les adultes étaient concernés. Mais Archimède, un jour ne deviendra-t-il pas un adulte lui aussi ? Pourquoi reporter ? Un jour, il allait savoir la vérité, alors pourquoi pas aujourd'hui ? Le petit garçon était fortement déçu par ce comportement, Chirma aussi partageait ce point de vue. D'ailleurs, ils partageaient absolument tout.

Peu à peu, Archimède s'enferma sur lui-même. S'enferma dans une bulle seul avec son amie.



*****


Le jeune garçon qu'était Archimède avait grandi et était devenu un jeune homme de dix-sept ans. Son dix-huitième anniversaire approchait dangereusement. Une cérémonie était organisée pour son passage à l'âge adulte. Ses parents comme ses proches, très peu donc, allaient conserver un être aimé ou rencontrer une jeune femme qui a longtemps accompagné Archimède, son égaux féminin. Une partie du peuple était réuni dans une sorte de caverne. D'après la matière qu'il touchait, le jeune homme se douta qu'ils étaient sous-terre. De plus le manque de bruit naturel manquait à l'appel. Parfois un courant d'air pénétrait le sanctuaire et un semblant de murmure traverserait l'assemblée. En ce début de nuit, trois adultes allaient naître et trois adolescents allaient mourir sacrifiés. Archimède sentait la présence divine de son semblable. Il aurait tant aimé rester avec elle pour une éternité qui avait pour durée, sa petite vie. Sa vie qui allait certainement prendre fin ce soir. Les deux jeunes compères se glissaient des paroles qui disaient clairement qu'ils s'aimaient, que jamais le temps de volera leur image. (Une image sentimentale) Un craquement retentit et le début de la cérémonie débuta.

-Mes chers frères, mes chères soeurs ! Notre peuple va adopter dès ce soir, trois nouveaux adeptes. A vrai dire, comme chacun de nous le savent. Ils sont actuellement six. Mais ce soir, nous allons perdre trois bambins et nous allons assister à la naissance de trois nouveaux enfants qui ont tiré un trait sur leur passé puéril et que le destin nous offre.

Archimède ne put s'empêcher de tirer une grimace. Ce bourrage de crâne lui était insupportable. Que ce soit lui ou bien Chirma, aucun des deux n'allaient s'oublier, quel que soit le dénouement. La voix continuait de sonner dans la paroisse.

-Nous sommes obligés de séparer deux âmes sœurs, sans quoi l'être à double personnalité mourra... J'affirme n'avoir jamais prit connaissance d'une entorse à cette loi qui nous maintient en vie. Personne n'est perdue, sachez le. Un jour ou l'autre, nous nous retrouverons tous.

Une nuée d'applaudissements surgit. Par respect, Archimède accompagna son peuple. Ses mains frappèrent l'une contre l'autre, mais à regret. Le jeune homme avait l'impression de trahir sa moitié à bénir cet homme d'une telle façon. Le moment de la séparation approchait à grande allure et Archimède s'accrochait désespérément à Chirma. C'est à ce moment-là que l'on se disait que la vie passe trop vite. Que nous aurions du tous profiter avant qu'elle ne s'achève. Mais comment ? Nous avons beau y réfléchir, nous dire de profiter de la vie elle-même. Mais quoi que l'on fasse, la vie s'échappait et fuyait d'entre nos mains. Archimède se demanda si cela était la raison du froissement des mains, comme celles des personnes âgées. Mais certes avec tristesse, il admettait qu'il n'avait aucun regret. Le futur homme ou bien le potentiel défunt avait profité de chaque instant passé avec sa compagne de jeunesse. Puis l'instant de bonheur prit fin. La démarche débutait.

Archimède défila de mains en mains. Des lèvres se posaient sur son visage, certains lui disaient Adieu et d'autres lui murmuraient, à très bientôt. Le garçon quant à lui, souffla un Adieu. Il était sur de partir. Que ce soit physiquement ou bien moralement. Il était perdu et quel que soit la fin, il ne serait plus jamais entier. Une voix de femme, plutôt douce lui expliqua qu'une lame allait traverser son abdomen. Une larme coula sur sa joue, mais personne ne pouvait la voir. D'ailleurs, cette larme n'était certainement pas unique dans l'assemblée. Archimède était le premier à subir. Il sentit une pointe, une déchirure, une douleur. Il étouffa un cri, sentait son corps lui échapper. Un froid intense s'empara de tous ses membres, un cri s'échappa aussitôt accompagné d'un sursaut général. Puis la douleur le quitta, son corps était différent. Il ne sentait plus ses membres comme auparavant. Était-ce cela la mort ? Surement, il n'entendait plus rien. Il ne sentait plus ses doigts bouger. Plus aucune odeur flottait dans l'air. Il pensait être qu'une âme échouée désormais. Puis son souffle s'accéléra, il sentit enfin son coeur. Chaque particule de son corps illumina de leur présence. Il sentait son corps le brûler. Une douleur, une perte. Il était vivant, mais Chirma était partie. Il explosa en larmes, désormais il ne désirait plus rien cacher. A quoi bon ? Il était seul. Il se sentait seul pour la première fois de sa vie. Était-ce de cette façon là que sa vie allait se faner désormais ?



*****


Le sang coulait le long de son bras. Archimède était désormais un homme à part entière. Aujourd'hui il se battait pour la survie de son peuple, pour la mémoire de Chirma aussi. Il ne l'avait jamais oublié, comme il l'avait juré. Chaque jour qui passait, il avait un sentiment, une pensée pour elle. Cette perle d'amitié qui était partie bien trop tôt, bien trop jeune. Avec le temps, la peine et la douleur s'étaient atténuées, mais pas disparues. Le champ de bataille était parsemé de corps inanimés. Il était désormais un homme qui se devait être dévoué pour son peuple. Après tout, Archimède n'avais pas d'ami et une famille plus distante aujourd'hui qui le retenaient. Qu'il soit sur un champ de bataille ou chez lui, il ne trouvait pas sa place. Le sabre qu'il tenait entre les mains était lourd et ses bras étaient totalement endoloris.

Au loin il entendit des pas, il ne bougea plus, tentant d'être le plus discret possible. Il suffisait de ne pas faire de bruit et il était caché. Personne ne pouvait le voir, rien ne servait de se tapir au sol. Puis il entendit un éboulement de rochers. Des insultes fusèrent et l'ennemi était prit au piège. Archimède s'avança et brandit son sabre, il entendait nettement la respiration saccadée de l'adversaire. Puis celui-ci demanda un temps de répit.


-Attendez ! S'il vous plait. Je ne veux pas mourir comme ça.

Dans sa voix, le jeune homme sentait la détresse et la peur. Mais aussi une part d'humanité. (Si je peux dire...) Archimède jeta son sabre au sol. Il ne pouvait se résoudre de tuer un homme à terre. Il ne pouvait tout simplement pas se résoudre à tuer. Il chercha le corps, puis libéra avec difficulté l'homme mourant. Ceci était peut-être une ruse, très certainement même, mais cela lui importait peu, il n'aimait pas imposer sa douleur. Il préférait mourir que faire souffrir le moindre individu, même l'ennemi de son peuple. Il le prit par les épaules, tandis que le blessé respirait enfin plus facilement. Archimède ne sentit pas le moindre danger et l'emmena ce qui semblait être un abri en bois. Il le déposa et ferma la porte derrière lui.

-S'il vous plait. Répéta le mourant.
-Je n'ai pas l'intention de vous tuer.

L'ennemi se tut et parut vraiment étonné. Il remercia Archimède d'une voix faible. Celui en retour demanda une seule chose. Depuis toujours il vivait dans l'ombre, depuis toujours il vivait dans un secret bien gardé. Aujourd'hui, il avait l'opportunité d'avoir des réponses.

-Pourquoi nous entretuons nous ?
-Pourquoi... Pardon ?
-Je me demandais pourquoi nous faisions nous la guerre. Cela n'a aucun sens.
-Comment tu t'appelles ?
-Je m'appelle Archimède et vous ?

Il rigola et répondit.

-Appelle moi DarkHorse.

Cela ne semblait pas être son nom, mais Archimède était reconnaissant de cette fraternisation. Il laissa le temps de respirer au mourant et attendit avec respect la réponse du concerné. Celle-ci ne se fit pas attendre, car DarkHorse ajouta.

-Tu ne sais pas pourquoi tu te bas ?
-On ne peut pas vraiment appeler ça combattre... Je vous ai sauvé.
-Oui, c'est vrai. Merci. Donc si je comprends bien, tu combats sans raison ?
-Non, ne serait-ce parce qu'on me la demandé.

DarkHorse répondit avec honnêteté.

-Mon peuple, qui est en réalité le tien, s'est détaché du régime auquel tu appartiens. Les raisons sont que nous acceptions pas la séparation. Tu ne connais pas ce mot à mon avis. Il est caché, mais c'est bien cela que nous fuyons. Pour être ici, tu dois être adulte. Tu n'as donc plus d'âme féminine, puisque tu es un homme.
-Par...Pardon ?
-Tu avais une sœur en toi non ? Bien sur et ils te l'ont arraché. Voilà en quoi consiste la séparation.
-Ça veut dire que vous avez toujours votre âme complémentaire ?
-Oui, c'est bien ça. Et comme tu peux le constater je suis en vie, enfin toujours en vie. La tête de ton peuple cherche à détruire désespérément ces demis âmes. Ils ont peur qu'un jour, car cela est évident, qu'une façon ou d'une autre, ces êtres oubliés surgissent des âmes de chacun. C'est ridicule et totalement inhumain, mais parfois des actes terribles n'ont aucune raison d'être. Le simple fait qu'elles existent suffisent pour un combat à mort.

Archimède tomba au sol. Il était étourdie d'une façon incroyable. Il avait mené sa vie le plus tranquillement possible et tout cela pour apprendre qu'il vivait dans le mensonge. Sa poitrine oppressa son coeur. Comment cela pouvait-il se passer ? C'était impossible, pourquoi jamais personne n'a découvert la vérité ? Il cacha son visage entre ses mains et réalisa avec effroi que Chirma était belle et bien morte pour rien. Cette torture gratuite... Ses pensées s'entrechoquaient dans sa tête. Apprendre la vérité de la bouche d'un soit disant ennemi était une trahison. De nouveau, un sanglot s'empara de lui, apprendre tout ceci était trop. Comprendre que perdre une âme soeur de la sorte était stupide. Avant même que ses esprits lui reviennent, ce qui semblait être un coup d'épaule défonça la porte. Par instinct, Archimède se rapprocha de DarkHorse. Cet homme était à terre et totalement inoffensif. Il fut attrapé par l'épaule et il entendit un sabre trancher la tête de son camarade. Il hurla à perdre raison, il tenta de se débattre mais plusieurs paires de mains le maintenaient en place.

-Ils nous ont trahi !

Un coup de pommeau sur la tempe et Archimède cessa de hurler. Il entendit les pas métalliques que font un chef d'armée et après avoir caressé son visage de façon vulgaire. Il ordonna une mise à mort. Le sabre dans la poitrine de jeune homme fut une douleur passagère et futile face à cette trahison. Enfin il partait. Quitter ce monde ingrat et sans capacité à être respectueux des uns des autres était un soulagement. Et puis désormais, il était égal à Chirma.


*****

Le Walhalla avait ouvert ses portes à Archimède. Cela était pour lui une seconde chance. Pourtant il ne réussissait à bien saisir cette chance. Il était plus seul que jamais, où était donc son amie d'enfance ? Ne devait-elle pas l'attendre jusqu'à la fin afin de vivre éternellement ensemble ? Une déception d'avoir tant désiré cette nouvelle rencontre. Après trois ans de solitude totale, il ne retrouvait pas son alter ego. Durant trois mois, sa solitude fut plus jamais imposante. Personne ne vint à sa rencontre. Ce paradis des guerriers comme l'appelaient certains individus étaient bien triste. Peut-être était-il plus agréable à vivre que son univers à lui, mais il s'attendait de sa mort une idée tellement précise, que la déception recouvrait toute joie d'être encore conscient d'une partie de vie. Cependant, la seule chose qui lui permit de tenir fut la vue. Le destin lui offrit une paire de rétine ce qui lui permettait de voir et ainsi découvrir les joies des couleurs et des détails qu'il ne connaissait pas. A peine le temps de se familiariser avec qu'il aperçut une déchirure dans le vide. Il eut à peine le temps de comprendre ce qu'il se passait qu'il tombait interminablement dans un enfer et un monde sans lumière au sens humain du mot.
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